Depuis qu’elle a décidé d’attaquer Laborex et d’autres multinationales devant les tribunaux pour entrer dans ses droits, la pharmacie V2M fait face à un système mis en place pour l’anéantir définitivement.
En effet, depuis le quiproquo professionnel entre Docteur Gakou et Laborex, ce dernier semble être déterminé à en finir définitivement avec le Docteur Gakou et sa pharmacie. En attendant l’issue du procès qui l’oppose à laborex, Docteur Gakou se voit refuser toute ligne de crédit auprès de son fournisseur et certains établissements bancaires. Et quand bien même elle décide de payer cash, tout un système est mis en place pour retarder sa livraison. D’abord le refus d’accepter les chèques en exigeant qu’ils soient déposés directement dans le compte. Et une fois le chèque déposé, Laborex use toujours d’autres excuses pour ne pas livrer les produits à temps. Idem pour les virements. Pour être servi, il faut qu’elle même aille retirer à la banque le bordereau qui confirme la disponibilité de l’argent dans le compte.
Un agent de Laborex sous le couvert de l’anonymat nous a fait entendre que les responsables veulent en finir avec la pharmacie V2M. A la question de savoir pourquoi, il n’hésite pas à dire que M. Gakou paye le prix pour s’être dressée contre les intérêts de Laborex. C’est ce qui explique certainement le silence de plusieurs pharmaciens de la place vivant dans la même situation. Depuis le début de notre enquête jusqu’à ce jour, nous avons été contactés par plusieurs pharmacies qui s’apprêtent à nous faire des confidences de leur mésaventure. Voilà pourquoi bien que victimes beaucoup de pharmacies préfèrent se taire pour ne pas s’attirer la foudre des grossistes qui ont tout le pouvoir pour écraser leurs adversaires.
Certains pharmaciens pensent qu’avec le changement à la tête de l’exécutif, les choses pourraient changer dans les mois à venir.
Mais d’ici là, la responsabilité de la justice est engagée pour abréger la souffrance des victimes. Mohamed Traoré
Source: SOLONI