Le président du club Rotary Bamako-Doyen, Abdoul Kader Bagayoko et le président du club Rotaract Bamako-Koulouba, étaient au chevet des enfants handicapés de la Pouponnière de Niamana la semaine dernière. Ils ont fait un don de vivres et de non vivres à la direction du centre d’accueil et de placement familial.
Du riz, du sucre, de la farine, de l’huile, des kits hygiéniques, du savon, des vivres et aussi des non vivres, d’une valeur de 500 000 F CFA, c’est que les deux clubs Rotary Bamako-Doyen et Rotaract Bamako-Koulouba ont pu collecter en seulement une semaine pour offrir à la direction du Centre d’accueil et de placement familial, dénommée Pouponnière, sise à Niamana. Une action au profit des enfants en situation de handicap à la Pouponnière de Niamana, sous le leadership des présidents Abdoul Kader Bagayoko du Rotary Bamako-Doyen et Boubacar Dicko du Rotaract Bamako-Koulouba.
“Un sentiment de joie et de satisfaction morale. Quand les gens viennent nous rendre visite, c’est déjà beaucoup et surtout quand ils nous apportent des vivres et des non vivres dont nous avons besoin. Je ne peux que remercier tous les donateurs. Ces dons nous appuient beaucoup”, a apprécié le directeur de la Pouponnière de Niamana, Amadou Dembélé. A ses dires, tout en reconnaissant que l’Etat fait de son mieux, ces dons leur permettent de raccourcir les mois, avec les difficultés des débuts d’année. “Merci”, dira-t-il.
D’habitude, le Rotary fait ces actions ailleurs, mais cette année, il a choisi la Pouponnière de Niamana, pour seulement les enfants en situation de handicaps, a fait savoir le président du Rotary club Bamako-Doyen, Abdoul Kader Bagayoko. “La collecte pour cette année n’a pas été facile. Vue la situation que traverse le pays. On a pu réunir ça en une semaine mais on aurait voulu faire mieux. Avec ce qu’on a, on a essayé de faire, le mieux que l’on pouvait”, a estimé le président Bagayoko, pour dire que cette action vise à respecter leur sacerdoce rotarien en son axe : La santé de la mère et des enfants.
A ce jour à la Pouponnière de Niamana, selon le directeur du centre, ils sont 102 enfants dont 57 enfants en situation de handicap parmi lesquels 28 filles. A l’origine, le centre n’était pas conçu pour garder des enfants en situation de handicap. “Notre centre a été créé pour accueillir des enfants abandonnés ou autres mais seulement de zéro à cinq ans. Une fois les cinq ans dépassés, ils doivent être placés dans des villages SOS ou dans des familles. Avec leur handicap, on ne peut les placer. Donc ils sont obligés de rester ici”, déplorera M. Dembélé.
Koureichy Cissé