Les passagers de véhicules ont l’impression d’être des boucliers humains Pour preuve, après avoir passé la nuit, le lendemain, les passagers embarquent parfois sans contrôle de pièces ni de véhicules. Le poste fait tout pour sécuriser les populations et leurs biens. Mais, malheureusement, actuellement c’est l’effet contraire qui se produit.
Ainsi, jusqu’à nouvel ordre, à partir de 18 heures, il est interdit à tout véhicule civil de franchir le poste de sécurité de Thi. Ainsi, tout véhicule venant dans le sens de Gao est stoppé à partir de 18 heures jusqu’au lendemain à 6 heures du matin. Les passagers doivent passer la nuit, en pleine aire, à la belle étoile, souvent près du poste de contrôle. Mais, seulement, le constat est que l’application de ces mesures sécuritaires en vigueur montre qu’elles sont presque improductives. Car, au lieu de sécuriser, il se trouve que l’effectif du personnel en charge de mettre en application des mesures en vigueur n’est pas suffisant et n’est pas superbement ou puissamment équipé. Garantir la sécurité des dizaines voire plus d’une centaine de véhicules parqués sur les deux côtés de la route avec tout un monde de passagers civils à bord durant toute la nuit ça entraîne tous les risques. Cela risque de constituer une cible des bandits armés ou terroristes lourdement armés. Donc, en cas d’attaque surprise, les dégâts et les conséquences seront lourds. Donc, que les mesures en termes d’effectifs d’agents et d’équipements militaires. En la matière, il faut permanemment une sentinelle qui ne se plaint de rien, une véritable puissance de feu en place. Car, dans la Région de Mopti d’aujourd’hui, il n’y est plus possible de faire différence entre les bandits armés, les terroristes et les pseudo-Dozos.
Le fouineur
Le Combat