Un acte d’aussi ignoble qui passe presque inaperçu. Ni sa famille, ni ses proches et ni les autorités, peu d’informations crédibles. Si l’identité de la victime n’est pas encore totalement connue, grâce à des témoignages sur les réseaux, l’on a déjà une idée des circonstances du drame. Il s’agit de l’histoire de la dame qui s’est jetée avec ses trois enfants dans les eaux du fleuve Djoliba dans la nuit du jeudi au vendredi 3 mai.
De premières sources, la bonne dame habitait au quartier Djicoroni Golf en Commune V dans une maison construite par le jeune frère de son mari. Ils ont leur grande famille au quartier Bollibana en Commune III. C’est au quartier Djicoroni Golf que les deux frères, leurs familles et d’autres membres de la famille vivent. Et c’est de là que la victime a quitté pour se suicider avec ses trois enfants dans les eaux du fleuve Djoliba au niveau du pont des martyrs.
Les faits se sont passés tard dans la nuit du jeudi au vendredi. Selon des sources concordantes c’est depuis le quartier Djicoroni que la défunte mère accompagnée de ses trois enfants a emprunté un taxi. Seule son aide-ménagère a été témoin de son départ et cette dernière aurait tout fait de les accompagner pour l’aider à encadrer les enfants. Niet de la défunte.
C’est alors arrivé sur le pont des martyrs, que la défunte a demandé au taximan de s’arrêter qu’elle avait quelque chose à jeter dans les eaux. Respectant le code de la route, ce dernier refuse indiquant que tout arrêt est interdit sur le pont.
Des témoignages indiquent que la victime à forcer les portières du taxi qui ne s’est pas arrêté, faire sortir ses enfants et les jeter à l’eau avant de s’y jeter elle-même. Une version qui ne tient pas. Quel que soit sa force physique la défunte ne peut en aucun faire sortir à la fois ses trois enfants dans un véhicule qui roule …
Selon d’autres sources, le taximan pour satisfaire sa cliente, s’est garé après la descente du pont. La victime et ses trois enfants innocents sont revenus au beau milieu du pont. D’une minute à l’autre, elle jette successivement les trois enfants à l’eau avant de s’y jeter elle-même.
Le taximan ayant constaté les faits de loin ne pouvait alors qu’alerter les forces de sécurité. Ce qui fut fait. La brigade fluviale intervint et parvint à secourir la dame qui était encore en vie. Transportée d’urgence à l’hôpital Point G, elle y rendit l’âme dans les heures qui ont suivi. Le matin du vendredi, le corps de son fils ainé d’au moins 12 ans sera péché. Ceux des deux enfants restent encore introuvables. D’autres indiquent que la défunte était enceinte de son 4ème enfant.
Cependant l’on s’interroge à savoir ce qui peut pousser une mère de famille à poser de tels actes atroces. Si bon nombre d’observateurs restent sur leur faim, d’aucuns soutiennent que la bonne dame, pour cause de la dépression morale, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Un petit suivi psychologique pourrait éviter tout ça.
La Rédaction
La Sirène