Le directeur général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, vient de procéder à une vague de mutations des fonctionnaires de police du corps des inspecteurs, quelques semaines seulement après celles des sous-officiers.
Ces nouvelles mutations concernent plusieurs commissariats et quelques services de la police. Il s’agit du Bureau des études de la coopération, de la Direction de la police judiciaire (Police technique et scientifique, Brigade d’investigations judiciaires, Bureau central national Interpol, Brigade des mœurs et de l’enfant) de la Direction de la Police aux frontières (Police de l’Air et des frontières) de la Direction de la formation (Ecole de police) de la Direction de la sécurité publique (Groupement mobile de sécurité et Compagnie de la circulation routière). Sans oublier la Direction du personnel des finances et du matériel, les différents commissariats du district de Bamako et de régions.
La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir si réellement ces mutations se font dans les règles de l’art puisqu’elles sont en train de faire déjà beaucoup de bruit dans les milieux policiers. Selon eux, certains ont été mutés dans des commissariats très stratégiques comme celui de Kalabancoro, alors qu’en réalité, ces agents ne sont pas à la hauteur. C’est dire que le directeur général de la Police, le Contrôleur Général Moussa Ag Infahi, doit désormais revoir sa méthode pour ne pas tomber dans des pièges.
On se rappelle que certains agents ont été suspendus à cause de leur implication non justifiée dans les mutations. En réalité, ils ont marchandé ces mutations.
A.B. HAÏDARA
Source :Aujourd’hui-Mali