A la suite de la sortie de son nouveau morceau intitulé CPI (coup de point d’interrogation), le chanteur Mahamadou Soumounou dit Mylmo n’a cessé de recevoir des plaintes sur la toile mondiale au sujet de sa position par rapport à la situation sociopolitique qui touche le pays.
Ayant semé le doute et les interrogations chez les internautes, dorénavant ceux-ci se demandent : quelle est la position du chanteur qui, dans un récent passé, a longuement critiqué le régime d’Ibrahim Boubacar Keita ? Depuis le 23 août dernier, cette chanson continue de susciter des débats sur la toile mondiale, car il a été retenu que le chanteur met en cause le coup d’état orchestré par la junte au Mali. Il le qualifie d’un film dont la France demeure le réalisateur. Il remet en cause l’autorité morale du M5-RFP qui n’est entouré que de politiciens assoiffés et assassins et qualifie l’iman Dicko de politicien musulman. Alors pour répondre à ces zones d’ombre dans l’esprit des internautes, Mylmo a, dans une vidéo, expliqué les raisons qui l’ont poussé à l’écriture de ce morceau. D’entrée, il a précisé que l’objectif de la chanson a été atteint. Car comme l’indique le titre »coup de point d’interrogation », le but est de pousser les Maliens à la réflexion sur les contours de ce coup d’Etat, afin d’en déduire sa crédibilité pour ensuite le juger sous différents angles. Il a également évoqué, dans la même vidéo, sa position par rapport au régime déchu. » Je n’ai jamais soutenu IBK et je ne le ferai jamais. Je suis contre ces vieux qui veulent le pouvoir et j’ai même interpellé la jeunesse lors des élections à ne pas voter pour eux. Et ceux qui disent que j’ai été acheté par le régime sortant, je n’ai jamais reçu un seul centime de lui et ma maison, je l’ai construite à la sueur de mon front « . Pour terminer, l’artiste rappeur Mylmo s’est désolé suite aux interprétations au sujet de ce morceau, qui n’est autre qu’une mise en cause du coup d’Etat au Mali. Il adresse ses pardons à l’Iman Dicko, qu’il respecte et considère sa lutte comme une cause noble. Et le nom iman politicien selon lui, n’est autre qu’un qualificatif qui doit être interpréter positivement.
Source : l’Indépendant