1- le Président Kafando n’est plus otage du RSP et est à la Résidence de l’ambassade de France;
2- le Premier Ministre Y. I. ZIDA a été libéré par le RSP dans le courant de la nuit;
3- l’armée républicaine encercle Ouagadougou et une partie est entrée dans la capitale;
4- les éléments du RSP sont retranchés au Camp Naba Koom à l’intérieur du palais présidentiel. Le RSP n’a pas encore déposé les armes.
5- toute la nuit les négociations se sont poursuivies entre les chefs de corps de l’armée régulière et le RSP pour obtenir leur reddition.
6- le chef d’état major général des armées, le général P. Zagré souhaite éviter un affrontement meurtrier et préserver l’unité de l’armée; raison pour laquelle il donne la chance aux négociations pour l’instant;
7- le RSP, 1300 hommes (près de 10 000 hommes de l’armée régulière sont massés autour de Ouaga) est complètement isolé. Certains éléments du RSP se sont déjà rendus. Rejeté par la population dans sa large majorité, le RSP est condamné par les chancelleries et la communauté internationale;
8- en milieu de matinée, à Abudja au Nigeria, la CEDEAO se réunit pour proposer un accord de sortie de crise. Ce projet présenté à Ouaga a été rejeté par la société civile et les politiques;
9- la société civile appelle à continuer la pression à travers la Resistance active;
10- dans les autres villes du Burkina, la mobilisation continue, forte et grandissante.
11- l’armée nationale donne jusqu’à 10h TU aux putchistes pour déposer les armes. C’est un ultimatum.
Voici résumée la situation de crise au Burkina Faso.
