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Plate-forme politique entre IBK et ses alliés : Un duel politique entre anti-putsch et pro-putsch et leurs complices

IBK Sauf changement de dernière minute, sinon la signature d’une plate-forme électorale  entre le RPM d’IBK, la Cnas/Faso-Hèrè de Soumana Sako, du parti Yéléma de Moussa Mara, la Codem d’Housseini Amion Guindo dit Poulo,  le parti de l’ex-Premier ministre Cheick Modibo Diarra et d’autres partis devrait intervenir ce dimanche 30 juin 2013 au CICB. Mais le cas de Poulo n’est pas totalement tranché et les négociations seraient en cours pour le faire adhérer au projet.

Selon toute vraisemblance, tout comme le FDR et ses alliés, IBK et ses amis (Soumana Sako, Moussa Mara, Cheick Modibo Diarra, Housseini Amion Guindo dit Poulo et d’autres micro partis) se dirigeraient tout droit vers la signature d’une plate-forme électorale en vue de la présidentielle de juillet prochain.

Les premiers contacts ont déjà eu lieu et tout serait fin prêt pour que le document en question soit paraphrasé ce week-end au CICB nous a confiés une source. L’idée serait selon notre source d’aller vers un duel politique entre le FDR et ses alliés et ceux de l’autre côté pour empêcher le retour des anti-putschs au pouvoir.

Il s’agirait pour ce regroupement politique de faire bloc derrière celui qui, parmi eux, sera au second tour de l’élection présidentielle de juillet prochain. Mais au moment où nous mettions sous presse cette information, le président et candidat de la Codem, Housseini Amion Guindo n’avait pas donné son aval et selon nos sources, les négociations seraient en cours pour le faire adhérer à cette plate-forme électorale.

Il reste à savoir si le président du parti de la Quenouille acceptera cette proposition de signature de plate-forme électorale. En tout cas, son refus sera un grand handicap pour ce regroupement politique vu son influence politique actuelle. En attendant, les autres s’activent pour faire de cette plate-forme quelque chose de grandiose.

Par ailleurs, au vu des choses, c’est un duel politique qui s’annonce très serré entre les deux camps. Car chacun veut d’une manière ou d’une autre, barrer la route à l’autre pour bénéficier du beurre et l’argent du beurre après la transition. A n’en pas douter, le régime qui viendra après la transition sera un pouvoir de gauche ou de droite, la classe politique ayant été  profondément divisée après le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Des anti-putschs d’un  côté qui sont restés attaché aux valeurs démocratiques et des pro-putschs et leurs alliés qui ont salué ce coup de force militaire tout en le considérant comme un facteur de changement. Aucun des deux camps n’est prêt à faire cadeau à l’autre.
Ce qui augure que la gestion consensuelle du pouvoir est révolue. Place maintenant à la mouvance présidentielle et une opposition résolue.
Zakariyaou Fomba

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