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« De mes propres yeux, j’ai surpris un petit braqueur en train de retirer habillement le porte-monnaie d’un passant. Lorsque j’ai crié pour alerter celui-ci du vol dont il était en train d’être victime, le voleur s’est automatiquement rétracté comme s’il ne tentait rien. Ainsi, vu que je venais d’être responsable de l’échec de sa tentative, le voleur m’a immédiatement convoqué au poste de police se trouvant près de l’Assemblée nationale, m’accusant de l’avoir taxé de voleur. Pour cela, j’ai été injustement enfermé pendant de longues heures au poste », nous a racontés, un détaillant de chaussures dans même zone.
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Certes, depuis des années, la Place Rail-da est accablée par cette triste réputation dont les témoignages n’ont jusqu’ici cessé de pleuvoir. Mais, ces derniers mois, les cas de braquage deviennent de plus en plus cauchemardesques malgré la présence permanente d’au moins deux postes de police dans les alentours, avec un nombre suffisant d’agents pour mener des patrouilles régulières dans les lieux en vue de dissuader les braqueurs et autres petits malfrats.
« J’étais arrêté près d’un détaillant de friperie lorsqu’un braqueur a réussi à dérober mon téléphone portable de ma poche-arrière. Dès l’instant où j’ai senti un geste étrange dans mon dos, j’ai instinctivement touché à ma poche et constaté l’absence de mon appareil. Et, automatiquement, j’ai bondi sur la première personne qui se trouvait juste à quelques centimètres de moi et l’ai serré par le col pour qu’il me remette mon téléphone. Mais, l’individu a nié avoir subtilisé mon téléphone malgré mes multiples pressions », nous a confiés, un visiteur de la Place Rail-da.
« C’est lorsqu’une jeune dame, qui avait suivi toute la scène, m’a discrètement confirmé que le voleur était bel et bien celui que je tenais entre mes mains, nous l’avons alors fouillé et retrouvé le téléphone. Malgré cela, j’ai voulu le traîner à la police pour l’enfermer. Mais, à ma grande surprise, le braqueur m’a averti avec insistance que je n’aurais pas gain de cause sur lui, car, il est ami à presque tous les policiers de Raid-da et qu’il ne ferait même pas plus de deux heures enfermé au poste de police si je l’y amenais. Stupéfait par ces mots, je ne savais plus quoi faire de mon voleur », a-t-il ajouté. Alors, une seule question : les braqueurs de Rail-da opéreraient-ils avec la complicité des policiers ?
Source: La Sirène