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Pharmacie Populaire du Mali : La farce du PDG Mamady Sissoko pour se maintenir en poste

A en croire à ce que Dr. Mamady Sissoko dit, tout est rose à la PPM contrairement au contenu du rapport de novembre 2020 du Bureau du Vérificateur général (voir www.bvg-mali.org) relatif au suivi des recommandations de la vérification de performance effectuée en 2018 sur le système de mise à disposition des médicaments aux clients à la Pharmacie populaire du Mali couvrant la période 2019-2020 (1er semestre) et cela avant la vérification financière.

La Pharmacie populaire du Mali (PPM), de par ses missions régaliennes, doit suffire, comme toutes les autres centrales d’achat similaires, à couvrir l’étendue du territoire national en matière d’approvisionnement, de stockage et de distribution en médicaments essentiels et consommables médicaux de qualité et à moindre coût. Aujourd’hui, cette mission de la PPM est presque escamotée par les bluffs et les mensonges de l’actuel PDG. A quoi bon mentir sur son parcours pour se maintenir à un poste qu’on ne mérite pas (voir Le Forum n°454 du mardi 6 avril 2021) ?

D’abord, Dr. Mamady Sissoko ambitionne de construire des magasins préfabriqués modernes (WiB) dans toutes les régions du Mali. Il faut noter que ce PDG est venu trouver déjà sur place le projet de construction de quatre (4) magasins préfabriqués modernes (Bamako, Kayes, Koulikoro et Mopti) initié et financé par la PPM et ses partenaires.

Il doit se rappeler qu’à son arrivée à la PPM, le taux de ces WiB était : pour Bamako à 98 %  et pour les régions (Kayes, Koulikoro et Mopti) à 57 %.  Deux ans après, on constate qu’il n’a pas pu non seulement opérationnalisé ces WiB mais aussi fait une autre construction et prétend construire les WiB dans toutes les autres régions du Mali.La question qu’on se pose avec quels moyens et quels partenaires il veut atteindre cet objectif ? Il s’est seulement permis de donner en construction bail les différents sites de propriété de la PPM pour une durée de plus de vingt cinq (25) ans, chose qui risque d’être compromettante pour la PPM dans l’avenir.

Comme  si cela n’est pas suffisant, Dr. Mamady Sissoko veut se cacher sous la couverture de la réforme pour brader les véhicules de la PPM. Il faut rappeler à ce PDG qu’à la passation avec son prédécesseur, la PPM comptait dans son parc auto quarante (40) véhicules dont un seul en mauvais état, vingt-quatre (24) en bon état et quinze (15) neufs. Il faut ajouter à cela que trois (3) véhicules étaient également en cours d’acquisition.

Depuis sa prise de fonction, la PPM n’a pas encore acheté un seul véhicule, elle a plutôt perdu deux (2) camions remplis de médicaments au nord et elle a seulement acheté à ce jour quatre (4) nouvelles motos. Dans ces conditions, la pertinence de la réforme des véhicules de la PPM se justifie-t-elle ?

Certes avec Dr. Mamady Sissoko le climat social à la PPM avec les membres du comité syndical s’est beaucoup amélioré, mais qu’à cela ne tienne la PPM compte toujours des mécontents et des frustrés à cause du règlement de compte et le non-respect de la règle qui dit : “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”.

De graves soupçons

A en croire à ce que Dr. Mamady Sissoko dit, tout est rose à la PPM contrairement au contenu du rapport de novembre 2020 du Bureau du Vérificateur général (voir www.bvg-mali.org) relatif au suivi des recommandations de la vérification de performance effectuée en 2018 sur le système de mise à disposition des médicaments aux clients à la Pharmacie populaire du Mali couvrant la période 2019-2020 (1er semestre) et cela avant la vérification financière.

Le niveau de mise en œuvre des recommandations n’est pas du tout satisfaisant. Cela ne doit surprendre personne avec l’achat par la PPM des faux médicaments pour les premiers malades de Covid-19 dans la pharmacie par terre dont le dossier bientôt va refaire surface (cas de la chloroquine comprimés avec métronidazole comme principe actif).

Aussi, contrairement à ce que Dr. Mamady Sissoko dit dans les journaux sur son parcours dans les différents services notamment aux CHU du Point G et de l’Iota, tout n’a pas été également rose :

Par rapport au Centre universitaire du Point G, selon le rapport de vérification des opérations de recettes et de dépenses pour la période de 2014, 2015 et 2016, il y a eu une irrégularité de trois milliards six cent trente-neuf millions cinq cent soixante mille sept cent soixante-sept (3 639 560 767) F CFA dont 2 353 886 363 FCFA de fraude (lettre confidentielle n° conf.0011/2018/BVG du 12 janvier 2018).

Par  rapport au Centre hospitalier universitaire (CHU) de l’Institut ophtalmologique tropical d’Afrique (Iota), depuis le départ de Dr. Mamady Sissoko et l’arrivée de la nouvelle direction à sa tête M. Seydou Bagayoko, jamais ce Centre ne s’est mieux comporté avec des remerciements et félicitations à tous les niveaux.

Héritier des acquis des pharmaciens de l’indépendance à nos jours et compte tenu de toutes les réalités citées ci-dessus, Dr Mamady Sissoko doit plutôt travailler que de trop parler et on finit pour lui demander qu’est ce qui lui prouve qu’un spécialiste en gestion hospitalière vaut mieux qu’un pharmacien à la PPM ?

                   La Rédaction

Source: Aujourd’hui-Mali

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