2015 sur les lieux où deux d’entre eux étaient en train d’organiser la cérémonie de leur mariage. Les autres étaient leurs invités. C’est dans une école de la ville de Kaolack où ils étaient en pleine activité que la police les a embarqués, avant de les présenter au Procureur sous les huées d’une foule nombreuse qui tenait à leur régler leurs comptes, notamment en leur appliquant l’article 320, comme on fait des voleurs de moto dans certains quartiers de Bamako : les brûler vifs. Mais ils ont été finalement conduits devant le Procureur, le visage dissimulé et sous les détonations des grenades lacrymogènes des policiers qui les convoyaient. Ils ont été déférés au parquet car au Sénégal l’homosexualité est encore sévèrement réprimée par la loi et lors de son dernier séjour en France, le Président sénégalais rappelait lors d’une intervention publique, que sa dépénalisation n’est pas à l’ordre du jour au pays de la terranga et il n’y a pas de raison que l’on s’attarde sur ce sujet qui n’est pas une préoccupation des Sénégalais. L’identité de chacun des membres de ce groupe n’a pas été expressément révélée, même si on parle de quatre tailleurs, un enseignant, un délégué médical, un boucher et quatre étudiants. Ce cas a le mérite de montrer l’ampleur du phénomène et doit pousser à être plus vigilant car comme le dit une de
nos sources : «Cela tend à devenir un habit que l’on retrouve dans des armoires insoupçonnés».
source : Koulouba.com