Le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Siaka Magassa, a procédé, au nom de son ministre, le samedi 15 février dernier, à la Maison du partenariat de Bamako, au lancement du projet : « Promotion de la participation politique de la femme à la base, afin d’accroitre le taux de femmes élues aux différentes scrutins au Mali, notamment lors des élections législatives et locales.
C’était en présence de Mme M’Baranga Gazarabwe, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies pour la Minusma, du président de l’ONG (Groupe de Recherche Action et Formation (GRAF), Badra Alou Sacko, et d’un parterre des femmes.
Ce projet, une initiative, appuyée par la Minusma et d’autres partenaires, notamment l’Ambassade de Suède au Mali et portée par l’ONG GRAF chargée de son implémentation à travers le pays, vise à promouvoir la participation politique de la femme à la base, afin d’accroitre le taux de femmes élues aux différentes scrutins au Mali, notamment lors des élections législatives et locales.
Selon le Secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le présent projet cadre parfaitement avec les priorités du Gouvernement du Mali, notamment le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, dont le leadership a permis l’adoption de la loi 2015-052. Selon lui, cette loi a déjà fait ses preuves au cours des élections communales de 2016. J’espère bien que les législatives 2020 feront autant, a-t-il souhaité, avant de saluer cette initiative. Car la mise en œuvre des activités, à travers le renforcement des capacités des femmes leaders dans l’application de la loi 2015-052 du 18 décembre 2015 et sa vulgarisation sont des actions à saluer, s’est félicité Siaka Magassa. Et d’inviter l’ONG GRAF à tout mettre en œuvre pour la bonne gestion ressources et l’atteinte des résultats.
Quant à Mme M’Baranga, elle a estimé que ce projet va permettre de capitaliser les acquis en renforçant la synergie entre les associations de la société civile malienne travaillant sur les questions du genre, afin qu’elles cessent d’évoluer en rangs dispersés et se focalisent désormais sur l’objectif principal qui consiste à faire élire 30% de femmes à l’Assemblée Nationale, lors de la prochaine législature et au cours des autres consultations électorales à venir.
La Minusma, pour sa part et conformément à la Résolution 2480 (2019) du Conseil de sécurité des Nations Unies, entend continuer de couvrir, dans les limites de ses moyens et dans ses zones de déploiement, l’organisation, dans des conditions pacifiques, d’élections ouvertes à tous, libres, régulières, transparentes et crédibles, en apportant l’aide technique et en mettant en place les mesures de sécurité voulues, a-t-elle rassuré.
A.M.Touré
22 Septembre