A Paris, en France, la Justice française vient de rendre son verdict sur l’affaire dite de Michel Tomi. Quelques années plus tôt, l’affaire fût un chou gras de la presse.
La Justice française qui poursuivait Michel Tomi surnommé « parrain des parrains », a prononcé un « non-lieu » en faveur de l’accusé.
En effet, la Justice française poursuivait Michel Tomi pour ‘’corruption d’agents publics étrangers’’, ‘’blanchiment’’, ‘’trafic d’influence’’…
Sur la réquisition du non-lieu rendu public, il s’est avéré que Michel Tomi à cause duquel le nom Président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait été cité, n’était pas le seul.
Il y figure également sur le même document, le nom de l’homme d’affaire Philippe Belin qui était quant à lui, accusé du délit de ‘’corruption d’agents publics étrangers’’, en rapport au marché d’acquisition de matériels et uniformes militaires, contracté avec l’Etat malien en 2013.
Si au début du quinquennat du Président malien, cette affaire a durement entaché son image, aujourd’hui, il vient d’être blanchi par la justice française.
A l’époque, beaucoup d’adversaires du Président Keïta l’ont fait passer pour vénal, impliqué dans des affaires louches. Par conséquent, IBK a été pris à partie.
Aujourd’hui,ce « non-lieu » prononcé d’abord en faveur de Michel Tomi qui a eu mailles avec la Justice française, édifie l’opinion sur les réelles motivations des détracteurs d’IBK qui l’ont vilipendé sur de simples suppositions. Quel gâchis !