En effet, comme l’indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Covid-19 « peut se transmettre d’une personne à une autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsque l’une d’elle tousse ou éternue ». À ce titre, si l’on ne prend pas ses précautions, la contamination peut donc avoir lieu à tout moment et dans toutes les circonstances y compris lors d’un rapport intime. « Il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible. Cependant, il y a un risque que j’irai jusqu’à qualifier de très dangereux en la matière vu le contact physique qu’implique un rapport sexuel ». Explique le Docteur Célestin Mariko.
Respiration forte et accélérée, embrassades, câlins et touchers peuvent ainsi constituer, selon le corps médical, des risques non négligeables à un moment où le Mali craint des flambées locales de Covid-19. Et il faut davantage s’en inquiéter puisque le risque de contamination peut être plus élevé chez les travailleuses de sexe en raison de la diversité des personnes fréquentées :
« A ce que je sache, les étrangers n’ont pas cessé de fouler le sol malien. Très naïves, ces adolescentes ont tendance à privilégier les personnes qui viennent de l’extérieur estimant à tort ou à raison, que celles-ci sont plus généreuses en termes de rémunération et de traitements comparativement aux nationaux ». Affirme B.C, membre d’une ONG qui lutte pour la réinsertion des jeunes filles.
Paul Y. N’GUESSAN
Source: Bamakonews