« Les leaders des trois groupes armés constituant la Coordination des Mouvements de l’Azawad ont tenu un meeting à Kidal le 23 octobre 2014 au cours duquel ils ont incité les populations à la haine et à la violence vis-à-vis de tous les autres Maliens », constate un communiqué du gouvernement parvenu à notre rédaction.
Le communiqué juge qu’en « qualifiant le Mali et les Maliens « d’ennemis » ces mouvements, qui sont parties prenantes aux négociations d’Alger, compromettent les efforts de la Communauté Internationale visant au rétablissement de la sécurité dans le nord du pays et à la signature d’un accord de paix global et définitif ».
Par conséquent, « le gouvernement de la République du Mali condamne fermement ces agissements malheureux qu’il juge contraires aux engagements pris par les responsables de ces trois mouvements, relatifs au respect de l’Accord de cessez-le-feu et de la Déclaration de cessation des hostilités ». Le gouvernement « rappelle que l’armée nationale n’est nullement impliquée dans les récents affrontements entre groupes armés et réitère son attachement à l’Accord et à la Déclaration susmentionnés ».
Le gouvernement « en appelle au chef de file de la Médiation des pourparlers inter-maliens ainsi qu’à toute l’équipe de médiation internationale pour tenir la « Coordination des mouvements de l’Azawad » seule responsable de tout acte de violence qui découlerait de cette incitation à prendre les armes contre le Mali ». Il demande « au Conseil de sécurité des Nations Unies de se saisir de la question en vue de prendre les mesures appropriées face à de tels agissements ».
En conclusion, indique le communiqué, le gouvernement « réitère son engagement à poursuivre les négociations avec toutes les parties prenantes pour une sortie définitive de la crise dans le strict respect de la légalité internationale ».
source : essor