« La crainte, le désarroi et la tristesse » : un an jour pour jour après l’enlèvement de Sophie Pétronin au Mali, son neveu a confié sa peine à franceinfo. « On n’a aucune info concrète sur son lieu de détention et surtout sur son état de santé » a-t-il regretté.
l y a un an jour pour jour, la Française Sophie Pétronin était enlevée par des hommes armés à Gao, dans le nord du Mali, où elle dirigeait une association d’aide à l’enfance. Depuis, ses proches vivent « dans la crainte, le désarroi et la tristesse », a expliqué dimanche 24 décembre sur franceinfo son neveu Arnaud Granouillac. « Cette journée, on aurait voulu la passer avec elle », a-t-il affirmé, précisant être sans nouvelles de sa tante depuis le 2 juillet dernier, date de la diffusion d’une vidéo de revendication de la branche d’Al-Qaïda au Mali dans laquelle apparaît Sophie Pétronin. Agée de 72 ans et atteinte d’un cancer « On n’a aucune info concrète sur son lieu de détention et surtout sur son état de santé. Elle a 72 ans et elle a un cancer », a rappelé Arnaud Granouillac. « On sait que c’est une battante et qu’elle doit lutter avec le peu de forces qui lui restent. » Mais « l’espoir s’amenuise de jour en jour et on se sent un peu abandonnés », a-t-il expliqué, malgré « des rendez-vous réguliers » au Quai d’Orsay. « On ne peut pas dire qu’il y ait une grande communication » de la part des autorités. Emmanuel Macron ne « facilite » pas « les négociations » « On fait des recherches de notre côté, parce que ça n’avance pas beaucoup », a-t-il pointé, précisant que le fils de Sophie Pétronin se rendrait au Niger « le 28 décembre ». Selon lui, « la dernière sortie médiatique du président Macron » n’est pas de nature à « faciliter les négociations » et « apaiser les tensions » sur place. En juillet dernier, le président avait souligné que les ravisseurs de Sophie Pétronin n’étaient « rien » et qu’ils seraient « éradiqués ».
Source: francetvinfo