Le Haut commissaire de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a invité les Etats membres et les autres acteurs à agir vite pour protéger les cours d’eau, notamment face à la pollution de la Falémé, à cause de l’exploitation de l’or, dans la zone minière de ce cours d’eau qui est un affluent du fleuve Sénégal.
L’ancien ministre malien, Hamed Diane Semega, s’adressait à la presse au cours d’une conférence de presse qui a sanctionné une mission, marquée par une caravane de presse, effectuée du 6 au 9 mai 2019, dans certaines zones aurifères situées sur les deux rives de la Falémé, frontière naturelle entre le Mali et le Sénégal à partir du sud-ouest.
Cette mission, qui sera suivie d’autres, est destinée à relever les impacts négatifs des activités d’orpaillage sur la santé humaine, l’environnement et l’écosystème du bassin dans le bassin de la Falémé
La gestion rationnelle de l’environnement pour son utilisation durable est une nécessité incontournable pour assurer le bien-être des populations présentes et des générations futures dans l’espace OMVS, en général, et en particulier, dans la zone minière de la Falémé et d’autres affluents du fleuve Sénégal.
L’OMVS a été créé en 1972 avec pour mandat de sécuriser les économies des Etats concernés (Mali, Sénégal, Mauritanie, Guinée) et d’atténuer la vulnérabilité des conditions de vie des populations par la mise en valeur des ressources hydriques, énergétiques et des sols. Cette organisation sous régionale a mis en place, en 2000, un Observatoire de l’environnement, aujourd’hui remplacé par la Direction de l’Environnement et du développement durable (DEDD), afin de suivre l’évolution de l’état de l’environnement et des ressources naturelles du bassin du fleuve Sénégal.
MD/BMS
Source: AMAP