Dans un communiqué rendu public, le 27 janvier 2017, signé par le secrétaire à la communication Me Demba Traoré, dont nous avons reçu copie, le parti Union pour la République et la Démocratie (URD) demande au gouvernement d’instruire immédiatement au Gouverneur de Bamako d’arrêter les opérations de démolition des Kiosques de “Malitelda” et appelle également les commerçants concernés par ces opérations à s’engager dans la voie du dialogue pour la résolution de cette situation.
« L’URD constate avec désolation que les kiosques se trouvant dans la rue de la société Malitel, communément appelée “Malitelda”, ont été démolis très tôt le matin du 24 janvier 2017 par le Gouverneur du District de Bamako », introduit le communiqué. Selon le parti de la poignée de main, le Gouvernement de la République du Mali, avant d’autoriser de telles opérations, aurait dû exiger qu’un véritable dialogue avec les acteurs concernés soit engagé d’une part, et s’assurer que des sites de recasement aient été préalablement aménagés pour les déguerpis d’autre part. « L’URD déplore ce manque de communication et demeure convaincu que seul un dialogue franc et sincère peut éviter à notre capitale des dérapages inadmissibles qui peuvent découler desdites opérations et susceptibles de compromettre dangereusement le fragile processus de paix et de réconciliation », peut-on noter dans ledit communiqué. C’est pourquoi, « l’URD demande au Gouvernement : d’instruire immédiatement au Gouverneur de Bamako d’arrêter lesdites opérations; d’engager un dialogue franc et sincère avec tous les acteurs concernés ; de mettre préalablement à disposition des déguerpis des sites de recasement aménagés », poursuit le communiqué. Le principal parti de l’opposition appelle également les commerçants concernés par ces opérations à s’engager dans la voix du dialogue pour la résolution de cette situation. « Notre parti, l’URD, prône la paix, la justice, le respect des valeurs républicaines et rejette toute forme de violence comme moyen d’expression », conclu le communiqué.
Abdrahamane Sissoko
Source : Le Pays