C’est officiel, les Etats-Unis ont quitté, ce 19 juin, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui, à leurs yeux, ne sert que ses propres intérêts.
Hypocrisie, impartialité, les accusations sont sévères et sans équivoque :
Pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’Homme a été un protecteur des abuseurs des droits de l’Homme et un cloaque de partialité politique
Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies
“Un simple coup d’œil sur le monde aujourd’hui montre que le conseil a échoué dans ses objectifs déclarés. Ses membres comprennent des gouvernements autoritaires avec des dossiers de droits de l’Homme sans équivoque et odieux, tels que la Chine, Cuba et le Venezuela”, a déclaré de son côté, Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain.
Dans les faits, plusieurs dossiers irritent les Américains. En tête, les nombreuses résolutions qui condamnent leur allié Israël. La prise de position du haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme contre la politique migratoire des Etats-Unis a sans doute enfoncé le clou : ce lundi, Zeid Ra’d Al Hussein avait dénoncé une politique inadmissible et cruelle qui consiste à séparer des enfants de leurs parents.
Officiellement le retrait américain est motivé par l’échec de la réforme de l’institution onusienne. Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les Etats-Unis ont claqué la porte de l’Unesco de l’accord de Paris sur le climat et de l’accord nucléaire avec l’Iran. Une diplomatie du retrait.
TV5MONDE