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OHVN : 2016, UNE ANNEE PORTEUSE D’ESPOIR

 

Bamako fleuve Niger BCAOEn plus des activités prévues dans le contrat plan 2014-2016, l’Office de la Haute vallée du Niger bénéficiera, entre autres, de l’appui de deux grands projets

L’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) a tenu hier la 24è session de son conseil d’administration sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, et en présence du directeur général de l’Office, le Dr Mamadou Kané, et de l’ensemble des administrateurs.
Au menu de la session, l’examen et l’adoption du procès-verbal et de l’état d’exécution des recommandations issues de la session précédente, le rapport d’activités 2015 et l’état d’exécution du budget correspondant, l’examen et l’adoption du programme d’activités 2016 et de son projet de budget.
Cette session est placée « sous le signe du renforcement, de l’engagement des résultats déjà obtenus au cours de la campagne précédente 2015-2016 », a expliqué Mamadou Kané. Il s’agit, indique-t-il, de « renforcer les capacités des producteurs, l’appui conseil, afin d’améliorer les productions agricoles, les productions végétales et animales, la pêche et la pisciculture ainsi que l’exploitation forestière aux niveaux des différentes zones d’intervention de l’Office ».
Daniel Siméon Kéléma s’est réjoui du fait que les activités exécutées en 2015 l’ont été conformément au contrat-plan triennal 2014-2016 entre l’État, les producteurs et l’OHVN. Celles-ci ont porté essentiellement sur le suivi et l’évaluation de la campagne agricole 2015/2016, le démarrage du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire par le développement des cultures irriguées (PRESA-DCI), du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Koulikoro (PRESAN-KL), du Projet de partenariat pour les 4 pays producteurs de coton C4-CP (Mali, Burkina Faso, Bénin et Tchad) et du Projet ferme modèle conjointe Mali/Égypte de Farabana.

CONSOLIDATION DES ACQUIS. Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a rappelé que la campagne agricole 2015/2016 a été placée sous le signe de la consolidation des acquis des campagnes précédentes dans le cadre de la mise en œuvre des activités visant l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration de la productivité du système coton et de la qualité du coton graine.
Cette campagne a, de son point de vue, démarré dans un contexte socio-économique favorable marqué par le maintien de la subvention de l’État sur le prix des engrais coton et céréales, soit 11.000 Fcfa le sac de 50 kg, l’extension de la subvention aux intrants de l’élevage et de la pêche, le paiement intégral en fin mars 2015 des recettes du coton graine aux producteurs de coton et de sésame biologique ainsi que l’augmentation du prix du coton graine aux cotonculteurs de 235 à 237,5 Fcfa/kg, la satisfaction totale des besoins des cotonculteurs en intrants agricoles et, enfin, la mise en place à temps des intrants agricoles.
L’installation tardive et la mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l’espace pendant les mois de mai et de juin 2015 ont fortement affecté le rythme des emblavures, a reconnu Daniel Siméon Kelema pour qui, « avec la régularisation de la situation pluviométrique au cours de la dernière décade du mois de juillet et pendant le mois d’août, l’espoir est revenu chez beaucoup de producteurs ». Cette situation a favorisé la mise en place des cultures avec un niveau de réalisations en superficies satisfaisant par rapport aux prévisions.
Daniel Siméon Kelema a, par ailleurs, noté que la poursuite des pluies aux mois de septembre et octobre a été favorable surtout pour les derniers semis, mais a provoqué la pourriture et la chute des premières capsules issues des premiers semis. La production de coton graine au titre de la campagne agricole 2015/2016 est de 16.363 tonnes, dont 16.318 tonnes de coton conventionnel et 45 tonnes de coton biologique. Cette production est en hausse par rapport à celle de la campagne 2014/2015, qui était de 15.088 tonnes.
Les productions céréalières sont évaluées à 251.691 tonnes, toutes céréales confondues, avec un excédent estimé à 24.911 tonnes. La production était de 245.719 tonnes en 2014/2015. La production de sésame biologique a atteint 2.383 tonnes contre 2.261 tonnes, soit une augmentation de 5,4%. Quant à celle du sésame conventionnel, elle a été de 2.382 tonnes contre 1.643 tonnes, soit une augmentation de 45%.
Dans le domaine de l’élevage, l’accent a été mis sur l’alimentation et le suivi sanitaire des bœufs de labour, ainsi que l’embouche ovine. Dans le domaine particulier de la pisciculture, les promoteurs d’étangs piscicoles et autres plans d’eau empoissonnés ont été encadrés et suivis.
L’OHVN doit ces résultats au renforcement des activités de conseil rural et de vulgarisation agricole ainsi qu’à l’appui spécifique aux jeunes ruraux et aux organisations paysannes féminines, a-t-il indiqué.
L’année 2016 est porteuse d’espoir. En plus des activités prévues dans le Contrat plan 2014-2016, l’OHVN bénéficiera, entre autres, de l’appui du PRESA-DCI et du PRESAN-KL. Daniel Siméon Kéléma a invité l’ensemble des administrateurs et acteurs impliqués à initier des actions conformément à la volonté du président Ibrahim Boubacar Kéïta de faire de l’agriculture le moteur du développement économique du pays.
L’OHVN a pour missions, entre autres, de promouvoir le développement des cultures vivrières et industrielles dans sa zone d’intervention, mener toutes actions devant permettre l’accroissement des productions, de la productivité agricole et du revenu des producteurs et productrices agricoles de la zone.
Pour atteindre ses objectifs, I’OHVN, identifie, propose et exécute tous les programmes et projets concourant à la promotion des productions agricoles et animales pour améliorer les revenus des producteurs et productrices agricoles, conforter la sécurité alimentaire et nutritionnelle et contribuer à faire reculer la pauvreté en milieu rural. L’Office assure aussi le développement des filières agricoles, la vulgarisation agricole, la promotion et l’organisation du monde rural à travers l’alphabétisation fonctionnelle, la formation et le renforcement des capacités des producteurs et productrices agricoles, la promotion et l’intégration de l’agriculture et de l’élevage, la protection de l’environnement et enfin le désenclavement des zones de production.
S. TANGARA

Source : Essor

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