Le contrat-plan est un processus unissant l’État, l’Office du Niger et les exploitants agricoles dans une vision globale en termes d’aménagement, de production et de productivité pour une période de 4 ans. Chapoté par un comité de suivi, le contrat-plan est un outil de régulation qui cadre les activités devant concourir à la sécurité alimentaire.
C’est dans cette perspective que ledit comité de suivi du Contrat-plan s’est réuni sous la présidence de Sidiki Traoré dans la salle de conférence de la direction générale. L’occasion fut donnée au PDG de l’ON, Ilias Dogoloum GORO de présenter quelques acquis de l’exercice écoulé notamment en aménagement (96183 ha de superficie ont été mis en culture en casier financés par la Banque mondiale et l’État Malien, la finalisation de l’aménagement communautaire), en gouvernance (le recouvrement de la redevance via orange money, la finalisation des audits de recouvrement de la redevance, la sensibilisation de la gestion efficiente de l’eau afin d’adopter des cultures alternatives au riz en saison sèche) en équipement (1000 tracteurs ont été mis à la disposition des agriculteurs) en approvisionnement en intrants (la subvention de l’engrain, 15% du budget alloué à l’agriculture) .
Il a cependant déploré la non réalisation de 7374 hectares faute de financement.
Le comité s’est penché sur l’état d’exécution des recommandations de la session précédente relative à l’extension des terres agricoles, la maitrise de la production, l’augmentation de la productivité». Sidiki Traoré dans son intervention dira que les objectifs constituent des défis à relever gage, de la sécurité alimentaire.
Malgré la satisfaction du comité concernant les activités réalisées, des recommandations ont été faites dans le souci de corriger les insuffisances. Il s’agit : la poursuite de la mécanisation – l’aménagement de nouvelles superficies – le respect des conventions – la dynamisation des coopérations avec les partenaires techniques et financiers – la réorganisation des organisations paysannes.
L’encadrement technique de la direction générale aux directions de zones en passant par les directions spécialisées est ainsi contraint à accélérer la mise en œuvre des activités et recommandations.
La rédaction