Selon le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, des enquêtes menées par la commission d’attribution des logements sociaux révèlent que la plupart des fausses notifications sont signées par des agents de l’Office malien de l’habitat (OMH). Deux agents de l’Office sont ainsi placés sous mandat de dépôt et un autre reste introuvable.
Ces notifications indiquaient que les logements sont attribués au titre de la première tranche des logements sociaux dont la liste a été publié en 2019. Mais sur cette liste les noms de ces personnes n’apparaissent pas. 187 personnes environ se trouvant dans cette situation ont été identifiés, annonce le ministre. Il précise aussi qu’une procédure pour expulser les personnes qui occupent illégalement ces logements est en cours.
C’est donc ce qui expliquerait la non-attribution de ces logements lors de la deuxième tranche. De 2218, le nombre de maisons qui devaient être attribué au titre de la deuxième tranche est ainsi passé à 1993. Le ministre souligne aussi qu’il y a des maisons inachevées.
Des demandeurs ne voient « rien d’anormal »
La fédération des associations des bénéficiaires et demandeurs des logements du Mali dit, toutefois, n’avoir rien trouver d’anormal sur les dossiers des bénéficiaires.