Le grand maître suprême de la magie africaine et deuxième personnalité du monde de la magie, le professeur Babou Niang était samedi dernier face à la presse pour parler des méfaits de la magie et aussi des traitements rapides de certaines maladies dites incurables par la médecine moderne. Cette conférence de presse s’est tenue en prélude à la première grande conférence débat de l’Association Africa magie moderne internationale dont il est lui-même président fondateur, pour la valorisation de nos cultures, traditions et valeurs africaines, qui aura lieu le 8 février prochain au Palais de la Culture.
La conférence de presse qui a eu lieu samedi dernier à la maison de la presse a été organisée par l’Association des Détenteurs de savoirs occultes Africains (ADSOA) et Africa Magie moderne international (AMMI). Elle était l’occasion pour le Professeur de donner un avant-goût à la grande rencontre des détenteurs de savoirs occultes africains qui aura lieu le 8 février au palais de la culture Amadou Hampâté Bah.
Les connaissances ont toujours été présentes dans toutes les sociétés africaines. Et cette grande rencontre qui réunira 200 détenteurs de savoirs occultes africains venus de chaque coin d’Afrique, sera l’occasion pour les acteurs, de sensibiliser, informer et de former les populations sur les méfaits néfastes de la magie et aussi sur le traitement rapide de certaines maladies dites incurables par la médecine moderne.
Selon le professeur Babou Niang, “l’Afrique est née de mystère”. Et nous détenteurs des pouvoirs, avons décidé de mettre au niveau de l’AMMI, le savoir au service du peuple africain, dit-il. A l’entendre, il existe quatre sortes de magies qui sont entre autres : La magie Blanche, Noire, Rouge et enfin la magie moderne. Le Pr. Niang a parlé sur chacune de ces quatre magies.
Les démystifications ont pour finalité de lutter contre les imposteurs, les illusionnistes et les arnaqueurs à travers : la démystification des multiplicateurs de faux billets, la vulgarisation et la valorisation des connaissances, et des savoirs traditionnels africains auprès des populations. Et aussi de préserver ce qu’il y’a de plus cher sur notre continent, “le savoir”. “Notre mission est de mettre le savoir à la portée des Africains. Nous ne concevons pas que les richesses culturelles et traditionnelles de l’Afrique soient étouffées”, conclut-il.
Oumou Fofana