On le nomme «Serpent», au regard de son physique pour le moins défavorisé par la nature. Son dada : les cérémonies funèbres ! Un véritable business et occasion inespérée pour lui de vivre son quart d’heure de gloire. Mais mal lui en prit ce jour, mardi 28 mai dernier à l’occasion des obsèques de l’ancien premier ministre Me Abdoulaye Sékou Sow. Il voulut, ce jour, comme à l’accoutumée mener la danse.
Il s’entêta malgré les conseils des dissuasifs des proches du quartier et même des policiers. C’est par la suite qu’il tenta naïvement de s’approcher du président de la transition en vue de le saluer. Fatal Erreur !
La réaction des gardes fut prompte. Il fut violemment trainé loin des regards indiscrets, terrassé et fouillé ; question de voir s’il ne portait pas sur lui une quelconque arme. Après s’être assuré qu’il s’agissait d’un individu plus gigolo que terroriste, ils le laissèrent partir ; avec consigne ferme de ne pas être aperçu sur les lieux durant tout le temps que les officiels seraient présents. Il s’en alla et on ne le revit plus.
Disons-le franchement : les éléments de la garde rapprochée ne sont pas blâmables. Surtout en cette période d’insécurité et dans un quartier qui n’inspire pas très confiance.
B.S