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Notre réflexion sur la tenue du sommet extraordinaire de la CEDEAO, à New-York qui profile à l’horizon.

Un sommet extraordinaire de la CEDEAO serait convoqué en marge de l’assemblée générale de l’ONU, à New-York , en terre américaine, hors du continent africain, pour discuter du Mali et de la Guinée Conakry, selon le journal, JeuneAfrique.

Le Burkina Faso serait perçu comme un bon élève, acquis à la cause des puissances excolonisatrices, c’est pourquoi il ne fait l’objet d’aucune sanction de la part de la CEDEAO. En effet, le coup d’Etat au Burkina Faso est considéré comme un bon coup d’Etat par certaines puissances excolonisatrices.

Si l’information publiée par Jeune Afrique, sur la tenue de ce sommet extraordinaire s’avère, Le président Biseau guinéen, le général Umaro Sisseco Embalo ferait preuve d’une grande imprudence et de manque de soucis pour la stabilité du continent africain . Il fait courir le grand risque de sacrifier les intérêts supérieurs des peuples souverains africains sur l’autel des intérêts étrangers au continent.

Au moment où des preuves irréfutables qui prouvent ,d’un part, le soutien de la France aux terroristes en Afrique et d’autre part, la violation du territoire malien, sont apportées au conseil de sécurité des Nations Unies, par le Mali, la CEDEAO ne devrait pas chercher à organiser un sommet extraordinaire envue de proposer des sanctions contre le Mali et la Guinée Conakry.

À notre humble avis, la CEDEAO a le devoir et l’obligation d’exercer des pressions nécessaires afin que la lumière soit faite sur les accusations portées par le Mali. Tant que la lumière n’est pas faite, les pays africains se devraient de s’abstenir de siéger au conseil de sécurité des Nations Unies pour marquer leur solidarité au peuple africain du Mali .
Vous voyez, malgré tout, en solidarité à la France, l’Union Européenne tente d’empêcher ce débat.

L ‘Union Européenne soutient la France, un pays membre pour lui éviter un débat humiliant au conseil de sécurité , par contre la CEDEAO chercherait à faire plaisir à la France en organisant un sommet extraordinaire à New-York pour punir le Mali et la Guinée Conakry.

En convoquant ce sommet extraordinaire à New-York, le président en exercice de la CEDEAO, le général Umaro Sisseco Embalo, a agit maladroitement, il vient ainsi confirmer que la CEDEAO est désormais au service de certaines puissances excolonisatrices et non de l’intégration en Afrique de l’Ouest.

Cette manière de faire de la CEDEAO comporte des grands risques d’embrasement de la sous-région ouest-africaine.

Tout d’abord, les deux pays ne se laisseront pas faire, puis leurs alliés, la Russie ,la Chine Populaire, l’Inde, l’Iran, le Pakistan, la Turquie, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Togo, le Nigéria, ect, ne laisseront pas ,cette fois ci prendre des sanctions économiques, illégales, illégitimes, injustes contre les deux pays africains parce qu’ils sont dirigés par les militaires patriotes.

Ensuite, il y a le risque que les forces armées de toutes la sous-région ouest-africaine puissent se solidariser avec le Mali, et la Guinée Conakry, à cause de ces preuves irréfutables contre la France, car aucun chef militaire patriote ne peut fermer les yeux pour permettre à la France de continuer à endeuiller les citoyens lambdas africains innocents, en fin , les dirigeants africains n’auront que leurs beaux yeux pour pleurer car à cause de leurs laxismes l’objectif de la déstabilisation du Sahel serait atteint. Chose qui ne sera pas acceptable par tout patriote africain convaincu.

La France ne peut livrer une guerre contre les deux pays et la gagner, car leurs alliés stratégiques réagiront avec toutes les conséquences néfastes sur le continent, qui suivront .

Si jamais certains dirigeants africains peu soucieux des intérêts supérieurs du continent, se laisseraient embarquer dans une telle déstabilisation du Sahel entreprise par certaines puissances excolonisatrices pour leurs intérêts sordides , ils auront alors pris sur eux la lourde responsabilité historique de permettre de créer un grand désordre en Afrique au profit des intérêts étrangers au continent africain.

Par conséquent, certains chefs d’Etat africains se devraient de cesser de soutenir les jeux troubles de la France en terre africaine.

Les forces vives progressistes africaines ne tarderont pas sans nul doute également à se mobiliser avec l’appui des nouvelles puissances mondiales émergentes pour faire barrage au grand complot de la déstabilisation du Sahel car elle se fera contre leurs intérêts .

En outre, il ne serait pas exclu, si les dirigeants de la CEDEAO ne prennent garde, que toute la sous-région ouest-africaine soit de nouveau dirigée par des régimes militaires comme ce fut le cas dans les années 1974/1989, avec l’appui des dites nouvelles puissances mondiales émergentes qui militent pour une nouvel ordre économique mondial multipolaire, juste et équitable.

La jeune génération des panafricanistes, africains démocrates convaincus se devraient d’être vigilante, car la génération actuelle des chefs d’Etat africains a des difficultés à parler le même langage pour sortir l’Afrique des sentiers battus .

“L ‘Afrique doit s’unir ou périr ”
À bon entendeur salut !

Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

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