La Direction Nationale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DNCC) à travers son Bureau Régional du District de Bamako (DRCC) ne s’est pas limitée, au simple discours dans le cadre de l’appel au respect des prix plafonds fixés pour certaines denrées de première nécessité. Ainsi, après la diffusion de son communiqué relatif à la moralisation des prix de ventes de certains produits qui avaient connu une hausse à cause du coronavirus et surtout à l’initiative de certains commerçants véreux, des missions de vérifications ont été effectuées dans toutes les régions du Mali. À Bamako, certains commerçants ont été sanctionnés à travers la fermeture de leurs boutiques.
De nature, les commerçants profitent de toutes les occasions pour se faire des bénéfices. Cela n’est pas un mal en soi, s’ils proposent en quantité et en qualité aux clients les produits ou marchandises recherchés du moment pour effectuer plusieurs ventes.
Il s’agit des moutons lors de la tabaski, de la volaille pour les fêtes de fin d’année, des matériels scolaires à l’approche de l’ouverture des classes qui connaissent tous des augmentations sur les prix.
Cependant, l’amer constat au Mali est que certains commerçants maliens spéculent sur les prix au moment où les gens en ont fortement besoin. C’est ce qui se passe généralement à l’approche du mois de ramadan, où certains produits comme le sucre, le lait, l’huile, la farine, le mil et le riz sont très recherchés par les consommateurs. Avec l’apparition du COVID-19 dans le monde et la fermeture des frontières terrestres aériennes, certains commerçants ont augmenté les prix de certaines denrées de première nécessité alors même que le stock national n’est pas épuisé et que le transport des marchandises n’est pas concerné par les restrictions des voyages. Cette augmentation s’est d’ailleurs faite en violation des accords établis entre les commerçants maliens et les autorités en vue de maintenir des prix fixes pour certaines denrées de première nécessité en réponse aux recommandations l’Etat qui a accordé des allègements fiscaux aux commençants.
Comme la DNCC, l’inspection de la Santé doit s’intéresser au cas de certaines pharmacies qui ont aussi augmenté le prix de certains produits pharmaceutiques notamment le gel hydro alcoolique. Ce sont souvent des produits périmés qui se trouvent dans les rayons de certaines pharmacies et qui sont vendus à prix d’or en raison de la forte demande du moment. (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 06 AVRIL 2020
Mahamane TOURE
NOUVEL HORIZON