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Non au diktat de l’Union africaine et de la CEDEAO !: La déstabilisation du Mali vouée à l’échec

Les trois pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali sont aujourd’hui dirigés par des officiers. A l’occasion du 36ème Sommet de l’Union Africaine, les 18 et 19 février 2023, les ministres des Affaires étrangères desdits pays se sont rendus à Addis-Abeba pour un plaidoyer visant à lever les sanctions qui les frappent.

Ce plaidoyer était destiné autant à l’Union Africaine qu’à la CEDEAO. Malheureusement, les ministres des Affaires étrangères essuyèrent une fin de non-recevoir. Ces deux organisations gardent une dent contre le Mali, depuis que deux putschs y ont été perpétrés en l’espace de moins d’un an. La CEDEAO voit d’un mauvais œil la « témérité » des autorités de la transition malienne.  Celles-ci ont posé des actes inédits qui font tomber des nues :   expulsion de l’ambassadeur français déclaré persona non grata, interdiction des médias français au Mali, renvoi de la Force  Barkhane, interdiction des activités « humanitaires » d’ONG  françaises, …, soutien ultra  de la population à la junte.

Les pays de la CEDEAO craignent l’avènement du scénario malien sur leur sol. D’où l’avalanche de sanctions contre le Mali. En réalité, la CEDEAO n’agit pas de son propre chef, c’est la France qui tire les ficelles de la marionnette qu’elle a choisi d’être : le Mali est d’un enjeu géostratégique pour l’Elysée. Elle met tout en œuvre pour torpiller les activités des cinq colonels. La visite du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahatma, fin janvier, celle du médiateur de la CEDEAO, GoodLuck Jonathan, les 21 et 22 février, sont apparemment destinées à faire l’état des lieux du respect du chronogramme irréfléchi imposé au Mali. Mais en réalité, ce sont des taupes tapies dans ces organisations pour mettre en exécution les oukazes de l’Elysée. Macron tient aux intérêts de l’Elysée au Mali comme à la prunelle de ses yeux Le richissime sous-sol malien attire la convoitise des puissances occidentales. En revanche, le Mali est malade de ses ‘’cinquième colonne’’ de fils. Ceux-là s’offrent souvent en spectacle à l’ONU, sur les plateaux de télévision, tirant à boulets rouges sur l’armée malienne, dont la montée en puissance et la justesse de la noble cause du combat constituent un secret de polichinelle. Ces détracteurs en prendront pour leur grade, l’insoumis Mali jusqu’aux ongles défend bec et ongles le territoire Un et indivisible, legs de ses ancêtres.

Second Waterloo

Le travail lancinant de sape contre le pouvoir malien en place a été mis en œuvre depuis la prise du pouvoir par les cinq colonels, lors du putsch de rectification du 21 mai 2021. C’est l’Hexagone qui est à la manœuvre pour le compte de l’OTAN, de l’UE afin d’avoir le contrôle des gisements de gaz, de pétrole, d’uranium, d’or, de lithium, notamment de l’eau douce naturelle dont regorge le Sahara malien.

Le Mali ne fait plus partie du pré carré français : l’ambassadeur a été remercié, idem pour les ONG françaises, leurs conseillers techniques dans nos ministères ont été sommés de quitter le territoire malien dans un bref délai. Ce que l’Elysée n’a pas apprécié. Le Mali constituait le puzzle géostratégique des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Sa perte pour la France est son second Waterloo.

Mohamed Koné,

Correspondant  à Kadiolo

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