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Nigeria, un sommet sur Boko Haram sans le Mali

Le Nigeria abrite ce samedi 14 mai le sommet régional consacré à la lutte contre Boko Haram. Mais, le Mali, concerné par la lutte contre le terrorisme, n’y est pas représenté.

nouveau president nigerian muhammadou buhari

Il fait suite à celui organisé à Paris, le 17 mai 2014, lequel avait donné naissance à un plan de lutte contre la secte islamiste. Les présidents de plusieurs pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad (Nigeria, Cameroun, Niger, Tchad) participent, à Abuja, à un sommet consacré à la secte islamiste Boko Haram. En dehors de ces pays, les États-Unis et le Royaume-Uni doivent y prendre part par le truchement de leurs ministres des affaires étrangères, John Kerry et Philip Hammond. En revanche, le président français, François Hollande fera lui-même le déplacement pour manifester davantage son engagement dans la lutte contre le terrorisme sur le continent. Aussi, faut-il relever que ce sommet intervient deux ans après celui organisé à Paris, lequel a débouché sur un «plan global régional à moyen et long terme » contre le groupe radical Boko Haram qui, selon des sources dilomatiques françaises, aurait également des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), présent Mali.
Depuis son intervention en 2013 au Mali, la France est en pointe dans la lutte contre les groupes djihadistes. Le sommet du 17 mai 2014, qui a eu lieu à Paris à propos de Boko Haram, visait surtout à améliorer la coordination en matière de renseignement entre le Nigeria et ses quatre pays voisins. Ces pays, avec l’appui de leurs alliés occidentaux, n’ont aujourd’hui qu’un seul objectif : stopper l’hydre qu’est devenu Boko Haram, qui cherche à déstabiliser toute la région. Surtout que depuis bientôt deux ans, le mouvement terroriste a étendu son horizon guerrier aux voisins camerounais, tchadiens, nigériens. Mais la grande question est de savoir pourquoi le Mali n’a pas été invité à ce sommet alors qu’à l’évidence, il fait parti, dans une moindre mesure, des pays affectés par la secte islamiste. On se souvient qu’au Mali des membres de l’organisation ont combattu l’armée malienne à Konna, en 2013, aux côtés des hordes barbares d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Dine. 500 hommes de la secte, selon le journal malien Procès-Verbal (14 janvier 2013), sont venus renforcés ces groupes terroristes. De plus, à en croire RFI qui cite des sources diplomatiques françaises, des éléments de Boko Haram ont été entraînés dans les camps jihadistes du nord du Mali en 2012, et des fonds issus des rançons d’otages ont également transité d’Aqmi vers Boko Haram mais ses liens auraient été défaits par l’opération Serval. Il reste que le Mali n’est pas présent au sommet. Officiellement, aucune raison n’a été donnée par le gouvernement malien. Mais certains observateurs avancent le fait que le Mali n’est pas directement touché par Boko Haram.

Source: journaldumali

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