« Les opérations terrestres et aériennes se poursuivent pour neutraliser le groupe terroriste responsable de l’attaque de Tassia » et « plus de 100 terroristes ont été tués depuis », annonce l’armée dans son dernier bulletin des opérations.
Le 25 juin, 20 soldats d’une opération antiterroriste et un civil avaient été tués dans une attaque menée par « une coalition de groupes armés » près du village de Tassia, dans le département de Téra (ouest).
« Plusieurs dizaines de terroristes » étaient morts lors de la riposte contre cette attaque, a indiqué l’armée nigérienne qui avait tué quelques jours plus tôt un membre de l’Etat islamique « influent » localement.
Depuis, d’autres jihadistes ont été tués dans cette région de l’ouest du Niger, frontalière du Burkina.
Entre dimanche et mercredi, « un raid » à Kolman et « des fouilles » sur les marchés de Dougouro et Bankilaré, trois localités également situées dans la zone de Téra, « ont permis de neutraliser 8 terroristes » et « d’en arrêter 19 autres », poursuit l’armée nigériene.
Lundi, « au moins 20 terroristes » sont morts et leur « logistique détruite » dans une frappe « de drone contre leur base » dans une vallée à environ 4km au nord de Kokoloko, à la frontière du Burkina.
Dans son précédent bulletin, l’armée avait notamment annoncé avoir tué le 26 juin « une trentaine de terroristes » dans la même zone et « détruit leurs moyens de guerre » lors d’un raid aérien.
Le département de Téra est situé dans la région de Tillabéri, au sein de la zone dite des « trois frontières » – entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso – devenue un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l’Etat islamique et Al-Qaïda.
Dans cette zone, les civils sont fréquemment visés par les jihadistes, qui entraînent d’importants déplacements d’habitants.
Téra est également le lieu de passage de milliers de camions de fret du Niger arrivant chaque mois du port de Lomé, au Togo, via le nord du Burkina, sous escorte des armées des deux voisins.
Le Niger, dirigé par des militaires au pouvoir depuis un coup d’Etat en juillet 2023, est également confronté dans son sud-est par les violences de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
Avec AFP