Cinquante combattants du groupe jihadiste Boko Haram ont été “neutralisés” au cours d’un combat dans la nuit du 15 au 16 mars à Toummour, dans le sud-est du Niger, a annoncé lundi soir le gouvernement.
“Des éléments terroristes de Boko Haram lourdement armés venus à bord d’une vingtaine de véhicules ont attaqué le poste militaire de reconnaissance de Toummour (région de Diffa). La riposte spontanée de nos forces de défense et de sécurité a permis de repousser l’ennemi”, a déclaré le ministère nigérien de la Défense dans un communiqué.
“Le bilan provisoire est de : côté ami, un blessé. Côté ennemi: cinquante combattants de Boko Haram neutralisés (tués)”. Après l’attaque, des renforts du Bataillon d’intervention spéciale de l’armée nigérienne ont “aussitôt engagé une poursuite contre l’ennemi jusque dans son retranchement, à la rive du Lac Tchad”.
Les militaires nigériens ont capturé “plusieurs suspects” et saisi “deux véhicules et plusieurs armes”. Boko Haram a déjà mené de nombreux raids contre Toummour, une commune de la région de Diffa, proche du Nigeria, cible depuis 2015 des jihadistes, dont des combattants se sont également retranchés dans le lit du lac Tchad à cheval entre le Niger, le Nigeria et le Tchad.
L’attaque le 7 mars d’une position de l’armée nigérienne à Chétima Wangou (dans la région de Diffa) par des jihadistes de Boko Haram avait fait 8 morts et 3 disparus parmi les soldats nigériens, selon le gouvernement.
Niamey avait annoncé que “la quasi-totalité des assaillants” qui avait mené l’attaque de Chétima Wangou avait été tués, notamment par les frappes de l’aviation de la Force multinationale mixte (Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun).
lefigaro