Homme politique de classe exceptionnelle, Soumi ne mérite pas un tel sort.
Qu’à cela ne tienne, le destin ne ment pas. En pleine campagne électorale pour des élections législatives organisées dans l’insécurité, Soumi est tombé dans un piège savamment préparé et orchestré. Avec sa délégation, ils ont été déportés par les terroristes à la suite d’échanges de tirs à l’origine de la mort de son jeune et dynamique garde du corps. Bien qu’ils soient des mécréants, ils ont accepté de libérer les blessés. En gardant Soumi et le reste des membres de la délégation. Et depuis, les négociations sont en cours.
Aux dernières nouvelles, il nous revient que les assaillants ont accepté de mettre de l’eau dans leur vin. Et Soumi risque d’être libre plus tôt que prévu. Car, en dehors des autorités civiles locales, des proches et alliés politiques, son frère et ami, bien qu’adversaire politique le président Ibrahim Boubacar Kéïta a mis également en branle ses relations, la Sécurité d’Etat et plusieurs personnalités du Mali et d’ailleurs afin que Soumi retrouve vite la liberté sain et sauf.
De sources proches de la situation, les kidnappeurs auraient permis à Soumi de discuter avec sa femme et qu’il lui donne des instructions. Donc, on peut dire sans se tromper qu’il y a des lueurs d’espoir. Et, il est possible que l’enfant de Niafunké et sa délégation se retrouvent rapidement libres dans les jours à venir. Car, également l’ancien président du Haut Conseil Islamique l’imam Mahmoud Dicko se serait mis au service des amis de Soumi du FSD pour mettre ses réseaux en branle pour que Soumi et ses hommes puissent regagner rapidement leurs familles respectives dans un délai plus court.
B. DABO
Source le zenith bale