Transcription du vocal de Iyad Ag Ghali.
Nous n’avons pas pour le moment la possibilité d’arrêter les combats. S’il est nécessaire que nous ne nous attaquons pas au pays voisins, il n’y aucun problème, la charia l’accepte, quelque soit leurs croyances.
Mais que personne n’espère nous faire dire des bêtises. Il faut que cette idée n’effleure l’esprit de personne.
Celui qui veut négocier avec nous, doit d’abord accepté que nous sommes des musulmans, qu’il ne cherche pas à nous faire renier nos convictions. Parce que dans l’esprit de tous les états qui nous environnent ils n’acceptent la négociation que si tu cries haut et fort que tu reconnais la constitution nationale.
Laissez-moi vous faire un compte-rendu des négociations auxquelles j’ai assisté il y a deux mois, il était exigé de reconnaître la constitution.
Donc il est exigé de laisser la constitution divine au profit d’une constitution humaine. C’est une grande méprise à l’endroit des gens qui ont combattu jusqu’à à atteindre l’antre des serpents et leur demander ensuite de revenir au point de départ. S’ils nous demandent de négocier, pas de problème, voilà notre négociateur à chaque fois qu’ils auront besoin de nous.
Mais nous exigeons une foi profitable pour nos populations, ou que tout le Mali soit couvert par la charia Islamique, ou que le pays devienne une fédération d’émirats dirigés par la charia pour ceux qui le veulent et par la laïcité pour ceux qui le veulent, nous n’accepterons plus que le drapeau de l’ignorance flotte au-dessus de nos têtes.
Djeliba24