Lundi, 19 février 2018, une montagne de déchets s’est effondrée sur des habitations causant la mort de plusieurs personnes. La gestion de ces décharges reste assez négligée par les politiques africains.
L’effondrement de la décharge mozambicaine située à Hulène est survenu dans la nuit du dimanche au lundi pendant que la population dormait. Cette immondice de 15 mètres de long s’est effondrée à la suite d’une forte précipitation survenue dans cette banlieue de la capitale mozambicaine, Maputo. Cet affaissement aurait causé la mort de plus de dix-sept personnes et la destruction de sept maisons. Aux dires des habitants, cette montagne d’ordure aurait dû être évacuée depuis fort longtemps, mais les autorités l’ont négligé. En conséquence, sa quantité continua à augmenter considérablement. « Ça fait plus de dix ans que la décharge aurait dû être fermée parce qu’elle est pleine, mais ils continuent à y empiler de déchets. » confie Teresa Mangue, une élue mozambicaine, à l’AFP.
Jusqu’au mardi, les secouristes tentaient de récupérer des survivants de ce drame sous les décombres. Car les élus ne sont toujours pas sûrs qu’il n’y ait pas des rescapés sous ces décombres. C’est d’ailleurs ce qu’a laissé entendre Despedita Rita, une élue en Mozambique : « Jusqu’à présent, 17 corps ont été découverts. Nous craignons d’en retrouver d’autres. »
Ces genres de drame sont le commun de beaucoup de pays africains. Cependant, il convient de reconnaitre que les autorités sont en grande partie responsables de ces drames puisque dans la plupart des cas ils surviennent suite à l’occupation de terrains impropres à l’habitation. Or, ces espaces sont les plus convoités par les pauvres, c’est la raison pour laquelle, ces drames surviennent majoritairement dans des banlieues comme Hulène au Mozambique. Cependant, il revient aux autorités étatiques de faire déguerpir les populations de ces genres de zones afin de leur protéger tout en leur octroyant des espaces plus habitables ou encore de trouver des solutions aux problèmes qui les menacent dans leur espace de vie. Ces décharges publiques une fois remplies doivent être évacuées pour éviter ces genres de dégât.
Fousseni TOGOLA
Source : Le Pays-Mali