Depuis presque trois mois et demi rien n’a évolué ; d’où une population qui se meurt dans l’inactivité.
Le minimum qui est d’aller au champ pour la récolte des cultures déjà mûres est impossible, à plus forte raison la contre-saison et la culture des champs d’oignons de tomates et d’autres légumes.
Habitués à vivre de leur propre travail hier, aujourd’hui se retrouvent à vivre aux crochets d’autres à travers les aides humanitaires en vivres et médicaments qui souvent ne sont pas faciles à être acheminées.
Les populations ont juste besoin d’avoir une ouverture afin de se rendre dans les champs et à commencer leurs activités. Choses impossibles, même avec la présence de nos forces de Défense et de sécurité qui ont en face des ennemis invisibles contre lesquelles nous disons que nous sommes dans une guerre asymétrique.
Nos forces de Défense et de sécurité font de leur mieux, même de par leur présence qui rassure. Hélas !
Les populations sont dans un besoin d’avoir des vivres et des médicaments à temps avant la fin du stock qu’elles ont sous la main que nos forces de Défense et de sécurité leur avaient apporté il y a de cela un mois.
Notre demande est que les autorités s’autosaisissent pour pouvoir acheminer les stocks de vivres et de médicaments qui se trouvent à la mairie de Dogofri.
Autorités et citoyens de tout bord, chacun de nous est interpellé à apporter sa petite contribution pour que tous ensemble, nous puissions sortir le Mali de cette situation.
Aujourd’hui c’est Farabougou et beaucoup d’autres localités. Demain ça pourrait être ailleurs. Soutenons-nous et soutenons nos forces de Défense et de sécurité.
NOUS AVONS TOUS DROIT À LA VIE ET DANS LES BONNES CONDITIONS
PAS DE PREMIER OU DE SECOND CHOIX DE MALIENS
NOUS SOMMES DES MALIENS TOUT COURT
Pensée à toutes les localités qui sont dans les situations non désirables.
Mon rôle est d’alerter.
Aux autorités d’agir.
Mohamed MAMATA TOURÉ AN KO MALI
Source : INFO-MATIN