La Fédération nigériane de football (NFF) a annoncé mardi être parvenue à un accord avec son équipe nationale à propos de la question des primes de match au Mondial-2018, ce qui devrait permettre d’éviter un nouveau conflit sur ce sujet, qui les avait déjà déstabilisés en 2014 au Brésil.
Les termes de l’accord n’ont en revanche pas été dévoilés.
« Nous avons réussi. Nous sommes arrivés au bout de la négociation et avons trouvé un accord avec l’équipe concernant les bonus, les primes de match et le partage des bénéfices lors du prochain Mondial-2018 », a déclaré le vice-président de la NFF, Shehu Dikko.
Il a ajouté qu’un accord avait également été trouvé pour toute la phase de préparation de la compétition, incluant notamment les matches amicaux, et précisant de quelle manière et à quel moment les rétributions seront versées.
« Nous sommes très heureux de cet accord », a pour sa part déclaré le capitaine des Super Eagles, Mikel Obi.
« C’est la première fois depuis que je joue en équipe senior qu’un tel document précise noir sur blanc toutes les questions relatives à la préparation et aux primes. C’est rassurant de savoir que nous avons maintenant une fédération si engagée pour que tout fonctionne correctement et qui organise de telles négociations en permettant aux joueurs d’y participer », a-t-il ajouté.
Lors de la dernière Coupe du monde il y a quatre ans au Brésil, les Super Eagles avaient volontairement fait l’impasse sur une séance d’entraînement pour protester contre le non-versement d’une prime de qualification. Cela avait obligé le ministre des Sports de l’époque à se rendre en urgence en Amérique du Sud à bord d’un jet privé, avec près de quatre millions de dollars (3,39 millions d’euros) d’argent liquide.
Mi-octobre, le sélectionneur du Nigeria Gernot Rohr avait mis en garde sur les éventuelles conséquences négatives que pourrait produire un nouveau conflit sur les primes.
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