Le sélectionneur de la Tunisie, Nabil Maaloul, a souligné jeudi que tout s’était « très bien passé avec les nouveaux joueurs » bi-nationaux qui ont intégré l’équipe après la qualification au Mondial-2018, à la veille du match amical de préparation contre l’Iran.
« On a essayé de les faire intégrer rapidement », a-t-il indiqué au sujet de Ellyes Skhiri (Montpellier), Mouez Hassen (Châteauroux), Seïfeddine Khaoui (Troyes), ou encore Yohan Benalouane (Leicester).
Ces quatre joueurs, formés sur les pelouses françaises, ont enfilé le maillot rouge pour la première fois cette semaine, à l’occasion du stage précédant les matches amicaux contre l’Iran (vendredi) et le Costa Rica (mardi).
« On a axé notre travail sur la cohésion vu qu’il y a de nouveaux venus avec l’équipe nationale », a-t-il ajouté dans une conférence presse.
Il a souligné que le match de vendredi contre l’Iran, classé 33e par la Fifa, était le « dernier match devant notre public, donc c’est très important de bien négocier le match et de faire une bonne prestation ».
Nabil Maaloul a déploré le forfait de Youssef Msekni sur blessure, soulignant qu’il était « l’équivalent de Messi à Barcelone ou Cristiano (Ronaldo) » pour les Aigles de Carthage.
L’entraîneur de l’équipe iranienne Carlos Queiroz a de son côté souligné que le match de vendredi à Radès visait à « essayer les solutions et donner l’opportunité à quelques joueurs de jouer », pour préparer au mieux la première rencontre qui attend les Iraniens en Coupe du Monde, contre le Maroc.
« C’est un groupe très dur. On dit que c’est le +groupe de la mort+, le groupe le plus difficile de la Coupe du monde », a souligné M. Queiroz. L’Iran est dans le groupe B face à l’Espagne, au Portugal, champion d’Europe, et au Maroc.
La Tunisie figure de son côté dans le groupe G avec la Belgique, le Panama et l’Angleterre.