Lancement jeudi à Bamako de la seconde phase du Pamori – La deuxième phase du Projet d’Appui à la mobilisation des recettes intérieures (PAMORI) qui va coûter 8,1 milliards de FCFA a été lancée, ce jeudi à Bamako, sous la présidence du ministre malien de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Cissoko, a appris la PANA de source officielle.
Financée par la Coopération canadienne, cette deuxième phase du PAMORI comprend deux composantes relatives à un appui à la Direction générale des Impôts du Mali (DGI) pour consolider les acquis de la première phase du projet et un autre appui à la Direction nationale des Domaines et du Cadastre (DNDC) pour moderniser cette administration et maximiser les synergies entre cette direction et la DGI.
Selon le président du comité technique, Soussourou Dembélé, le projet s’inscrit dans les orientations du Cadre stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et du cadre de programme pour le Mali 2000-2010.
La deuxième phase du PAMORI prend la forme d’un projet d’assistance technique qui privilégie une approche intégrée, fondée sur l’accès à quatre types d’instruments d’intervention : la formation, la conception stratégique, la communication interne et l’équipement.
Sa finalité est d’assurer une plus grande autonomie budgétaire du pays pour le financement de ses dépenses publiques grâce à l’augmentation plus rapide des recettes intérieures par rapport au Produit Intérieur Brut (PIB) et les recettes gérées par la DNDC par rapport aux recettes intérieures, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la performance des structures.
La deuxième phase du PAMORI va s’appuyer sur le succès de la première phase qui avait aidé de 1997 à 2005, la DGI à atteindre des résultats probants. L’augmentation annuelle des recettes fiscales y avait atteint 11%, tandis que la pression fiscale progressait de 10% à 15%.
La seconde phase se synchronise sur l’évolution économique du pays et de la sous-région ainsi que définie par les pays membres de l’UEMOA dans la perspective d’un taux de pression fiscale malienne sur celle de la sous-région et la simplification des procédures fiscales et des règles du contentieux fiscal. Ces facteurs contribueront à améliorer le climat des affaires et l’essor économique et social du pays.
Le projet permettra également à l’Etat de financer de façon plus durable les dépenses publiques dans la mesure où il utilisera de façon croissante des recettes propres.
Pana 03/10/2014