Selon, les différents candidats, l’objectif de ce collectif est de contrer carrer les stratégies mafieuses mises en place par le Président sortant, en la personne de MASSIKI DRI qui est lui même candidat à sa propre succession. Sa stratégie est de constituer une commission d’organiser de l’élection de façon unilatérale sans se conformer au texte du CNJ . Une stratégie qui va lui permettre d’être réelu encore à la tête du CNJ bureau communal.
Face aux journalistes, Ali TOGO membre du bureau sortant et l’un des candidats du collectif reproche au Président sortant d’avoir constitué unilatéralement la commission d’organisation sans convoquer une assemblée générale. « Il y’a eu violation de l’article 19, 20 et 21, il ne peut pas être candidat et juge à la foi » martèle –t-il.
Il n’est même plus Président, parce qu’il est candidat à sa propre succession, ajoute-t-il. Poursuivant son intervention Ali Togo fustige ainsi « Il est entrain de gérer le CNJ comme son entreprise à travers une commission unilatérale qui doit est chargée de valider ou d’invalider les différentes candidatures. Jamais on lui permet de jouer de mettre en place cette mafia. Nous ne reconnaissons pas du tout cette commission unilatéralement mise en place par le Président sortant et candidat à sa propre succession »fustige Togo.
De son coté, Makan Modibo Khane DOUMBIA, l’un des candidats du collectif, interpelle les autorités compétentes en la matière afin d’agir rapidement que les jeunes prennent leurs responsabilités. « La jeunesse est consciente, nous ne défendons plus la médiocrité à plus forte raison de défendre les tocards. Nous sommes inscrits dans une logique de transparence, de clarté et de légitimité déclare –t-il. Nous avons tenté de joindre le président sortant en vain.
Quant à Cheick Alou SANGARE, 2eme vice Président du bureau sortant de la commune VI, non moins l’un des candidats du collectif, les membres de la commission d’élection ont été nommés par le Président dans un secret total alors que les textes de la CNJ stipulent que seule l’assemblée générale est habilitée à mettre une commission sur place. Pire, même le président de la commission électorale, élu unilatéralement ne connait pas les autres membres de sa propre commission » révèle –t-il. En résumé les candidats du collectif décident de mettre à nu le plan machiavélique du président sortant afin de lui tenir en échec.
Ousmane Fofana
Mali24