Le Ministère du Commerce et de l’Industrie en collaboration avec la CEDEAO a organisé, le mercredi 12 août dernier au CICB, un atelier de formation des acteurs nationaux sur les mesures de défensesCommerciales et les règles d’origine. La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Adama Yoro Sidibé représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie et conseiller technique dudit ministère, en présence de Dr Seydou Sacko, représentant du coordinateur du projet TNCB, des experts nationaux, de ceux de l’UEMOA et de l’OMC et de plusieurs autres personnalités.

L’objectif de cet atelier de formation était de permettre au Mali de mieux préparer son quatrième examen de politique commerciale prévu entre 2015-2016 et   d’assurer la mise en œuvre des accords commerciaux multilatéraux et l’Accord de Partenariat Economique entre l’Union Européenne et l’Afrique de l’Ouest et de proposer aux décideurs des solutions idoines aux différents litiges qui leurs sont soumis pour examen.

Au cours de cet atelier  qui a duré trois (3) jours du 12 au 14 août 2015,  les discussions ont porté sur, l’appui financier du PAAPEC-UEMOA, la formation des acteurs nationaux sur la préparation de l’Examen de Politique Commerciale du Mali à l’OMC et les Mesures de Défense Commerciale.

Par ailleurs, Dr Seydou Sacko, a souligné que le commerce, qu’il soit des biens ou des services, continue d’occuper le centre du développement économique, avant de dire qu’il est plus que nécessaire de renforcer les capacités des décideurs politiques et des acteurs du secteur privé. C’est ainsi que maintenant plus que jamais, il y a un besoin plus important du rôle de l,a coordination sur les questions commerciales, a-t-il dit.

Selon Monsieur Adama Yoro Sidibé,  le Mali participe depuis plusieurs années déjà aux négociations sur le programme de Doha pour le Développement à l’OMC et à l’Accord de Partenariat Economique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne dont l’une des objectifs est de libéraliser progressivement son marché.

Cette libération pourrait être profitable aux pays prenant part à ces processus lorsqu’elle va contribuer  à renforcer et consolider le développement des chaines de valeur régionale et mondiales, a-t-il conclu.

Abara DOLO

Source: La Boussole