Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu, le lundi 1er février 2021, sur le site de la mine d’or de Morila, dans la région de Bougouni. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mine a repris vie au regard de l’enthousiasme de la société FireFinch qui l’a reprise après le retrait de Barrick.
Sur les sites de N’Tiola, Viper et Domba, les gisements satellites de la mine d’or hébergeraient environ 2,5 millions de tonnes de ressources, titrant 1,38 g/t d’or pour 113 000 onces, selon les estimations. Cela porte à 39,3 millions de tonnes les ressources classées dans les diverses catégories au projet Morila pour 1,49 million d’onces d’or.
Encouragée par ces résultats, FireFinch entend poursuivre ses activités d’exploration sur le site pour accroitre encore la ressource. Il s’agira notamment de tester les extensions potentielles aux trois gisements indiqués, et de poursuivre les forages sur les autres prospects. Une nouvelle estimation interviendra au bout de ces travaux et soutiendra l’élaboration en cours d’un nouveau plan minier pour Morila, a expliqué le directeur de la mine, Drissa Arama.
En plus de l’or, FireFinch a développé un important projet agro-industriel à travers l’aviculture, la pisciculture, et le maraichage auquel elle fait profiter les populations par les variétés améliorées et la formation. La société veille au respect des mesures environnementales et travaille en bonne entente avec les populations. Toute chose qui a été bien appréciée par le ministre Traoré lors de sa visite aux autorités locales de Sanso.
Il a exhorté FireFinch à privilégier le recrutement des jeunes des localités de la mine, conformément aux engagements de la société. Les populations se sont réjouies de la reprise des activités de la mine. Auparavant le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a présidé les travaux du conseil d’administration de la mine.
Y. Haidara
Source : EchosMedias