L’enquête va commencer, après l’annonce mardi de la mort de 13 militaires français dans l’accident de deux hélicoptères au Mali, le plus lourd bilan humain pour l’armée depuis l’attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983. LEs boîtes noires des deux appareils ont été récupérées, a expliqué ce mercredi sur BFMTV Frédéric Barbry porte-parole de l’Etat-major des Armées, sans donner plus de précisions sur le délai nécessaire pour les analyser.
L’accident a eu lieu dans le Liptako malien aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antijihadiste française Barkhane mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Les corps “dans une emprise française”
“Toutes les opérations sont en cours pour pouvoir rapatrier nos camarades dans les meilleures conditions et le plus rapidement possible”, a-t-il par ailleurs affirmé.
Les corps des 13 soldats français, issus de régiments basés à Pau, Varces, Gap et Saint-Christol “sont maintenant dans une emprise française”, a précisé Frédéric Barbry. “Maintenant les opérations de rapatriement vers la métropole vont pouvoir débuter”.
Une cérémonie d’hommage national, présidée par le président Emmanuel Macron, doit avoir lieu ce lundi 2 décembre prochain aux Invalides à Paris