Depuis quelque moment, le Major Soumaila Coulibaly, Commandant de la brigade territoriale de Baguineda et ses hommes avaient réussi à assainir leur ressort territorial mais voilà que certaines mauvaises pratiques ont la vie dure. C’est ainsi que le samedi 11 Mai, un paisible citoyen a été assassiné à cause de sa moto, son corps jeté dans le puits d’un champ. Mais moins de 24 heures après la découverte du corps, les pandores de Baguineda ont arrêté les deux meurtriers.
Les deux assassins entre les gendarmes de Baguinéda
Cette histoire macabre a plongé les habitants de Baguineda et environs dans l’émoi. En effet, le samedi 11 Mai, Mambé Haidara, un cultivateur domicilié dans le village de Mouzou, dans la Commune rurale de Baguineda, est envoyé en commission. Malheureusement, il ne rentrera plus jamais. Inquiets, ses parents font plusieurs communiqués radiodiffusés afin d’avoir de ses nouvelles.
En vain. Quatre jours après soit le mercredi 15 Mai, le CB Soumaila Coulibaly est saisi par téléphone par un certain Mahamane Traoré qui lui annonce la découverte d’un cadavre dans le puits de son champ dans le village de Mouzou. Il était presque 20 heures. Une équipe est mise sur pied et conduite par le très expérimenté Abdoulaye Fané, adjoint au commandant de brigade (ACB). Accompagnés d’un médecin légiste, les gendarmes se rendent sur le lieu indiqué et procèdent aux constats. Le médecin légiste conclut à une mort violente car Mambé Haidara portait plusieurs fractures au niveau du crâne. Son corps a été remis à ses parents pour l’inhumation.
Le lendemain, soit le jeudi 16 Mai, l’ACB Fané et ses hommes reviennent sur le lieu de la découverte du corps. Là, ils remarquent des traces de sang sur plusieurs mètres, preuve que la victime a été trainée jusque là. Mieux, une hache couverte de sang a également été retrouvée sur le lieu. C’était l’arme du crime et c’est ce qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’aux deux assassins. En effet, à Mouzou, un forgeron a reconnu la hache qu’il a confectionnée deux mois plus tôt pour Moussa Yaya Doumbia (maçon). Les gendarmes ont mis leur réseau d’information en branle.
Ce qui leur a permis de localiser Moussa Yaya Doumbia et son complice, Brema Doumbia (conducteur de machine) dans un bar à Kassela en train de se la couler douce. Là, ils obéissent à une règle bien connue dans le milieu des malfrats à savoir qu’après un coup, ils s’adonnent toujours à l’alcool et à la femme. Toutes choses qui finissent par les perdre. Mais avant l’arrivée des hommes du Major Soumaila Coulibaly, les deux meurtriers ont détalé mais les pandores ne démordent pas.
De fil en aiguille et avec la collaboration des populations, l’ACB Fané et ses éléments ont pu mettre le grappin sur les deux assassins entre Kasselaet Mofa non sans avoir livré bataille contre eux. Conduits à la brigade territoriale de Baguineda, il est apparu que le mobile du crime était le vol de la moto de la victime. Pour le reste chacun des deux meurtriers a opté pour une ligne de défense différente. Alors que Brema Doumbia, soumis à un interrogatoire mené par un professionnel en la personne de l’ACB Fané, se mettait à table pour tout avouer, Moussa Yaya Doumbia, quand bien même qu’il est le propriétaire de l’arme du crime, nie tout en bloc. Confronté à son complice par les enquêteurs, il a fini par craquer. De leur audition, il est apparu que la moto de la victime a été vendue à Bamako. Lancés aux trousses du receleur, les gendarmes n’ont pas pu mettre la main sur celui-ci car, vraisemblablement, les assassins ont décidé de n’indiquer ni son domicile ni son lieu de travail. C’est ainsi que dès le vendredi 17 Mai, Moussa Yaya Doumbia et Brema Doumbia ont été conduits devant le Procureur de Kati pour que force reste à la loi.C’est le lieu de remercier le Major Soumaila Coulibaly et ses éléments pour la rapidité avec laquelle ils ont mis hors d’état de nuire deux assassins de grosse facture. D’ailleurs, c’est l’une des premières fois que des enquêteurs, en moins de 24 heures, réussissent à élucider un crime presque parfait c’est-à-dire sans trace ni indice.
Diakaridia YOSSI
Infanticide à Baco-Djicoroni
Mariam Diallo jette son nouveau-né dans une fosse septique
Mariam Diallo, âgée de 15 ans, aide-ménagère de son état portait une grossesse contractée avec un ressortissant de son village depuis septembre 2012.C’est dans la nuit du dimanche 5 mai dernier, aux environs de 3 heures du matin qu’elle a eu des maux de ventre qui l’ont conduite au terme de ses souffrances. Malgré qu’elle partageait la même chambre avec ces copines, la pauvre fille a accouché seule et a jeté son bébé dans une fosse septique à Baco-Djicoroni.
Aux dires du chef de l’unité de recherche de la brigade des mœurs, l’inspecteur Souleymane Niampougué, il y a de cela un an et quelques mois que Mariam Diallo a quitté son village natal pour venir à Bamako à la recherche de trousseaux pour son futur mariage qui sera célébré au village.
L’inspecteur a indiqué qu’elle a débuté ses services en tant qu’aide-ménagère Chez Sali Coulibaly. Après quelques mois, cette dernière, l’a passée à une de ses voisines. C’est dans cette seconde famille qu’elle a contracté la grossesse. La pauvre fille s’est battu toute seule tard dans la nuit pour mettre une fillette au monde. Un enfant, dont elle a décidé de mettre fin à la vie en le jetant dans une fosse septique. C’est au moment où elle s’apprêtait à nettoyer la chambre arrosée de sang que le bruit à réveillé ses camarades de chambre. Celles-ci informèrent sa première logeuse, Sali Coulibaly. Ainsi, cette dernière décida que l’aide-ménagères passe le reste de la nuit chez elle. Le lendemain, 6 mai aux environs de 18 h 00, Mariam
Diallo a informé sa logeuse de la présence d’une corde (placenta) entre ses jambes. Aussitôt elle a été conduite au Centre de santé de Sabalibougou pour y recevoir des soins. Interrogée par les sages-femmes, Mariam déclara qu’elle avait une boule dans son ventre qui a éclaté. Malgré leurs menaces l’aide- ménagère n’a pas reconnu qu’elle a donné naissance à un bébé. Celles-ci ont pris le soin d’informer la Brigade des mœurs. C’est à la police qu’elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Après elle a conduit les limiers sur le lieu du crime.
Cléophas TYENOU
Source: Maliweb.net