Malgré l’accord de Ouagadougou, dans lequel ils reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali, les actes de remise en cause de ce principe, « non négociable » selon les autorités maliennes, sont de plus en plus fréquents de la part des groupes armés.
Les rebelles, leurs partisans et alliés continuent de renier l’appartenance de ce qu’ils appellent « Azawad » au Mali. Depuis les événements de Kidal, ils ont tendance à multiplier les provocations. Aujourd’hui, ils auraient procédé, à Menaka, au remplacement du maire et de tous les chefs de quartier par des représentants qui leur sont favorables.
Hier matin, dans la même ville, des femmes et des jeunes pro-MNLA avaient manifesté contre la présence de l’armée malienne dans le camp. Selon rfi : « Les représentants de la force des Nations unies les ont écoutés. »
Une ville contrôlée par le MNLA
Une des conséquences de l’offensive ratée du 21 mai de l’armée malienne sur Kidal, la ville de Menaka est depuis ce jour aux mains des combattants du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA).
Après quelques jours d’absence, l’armée malienne y était revenue mais les éléments de nos forces armées et de sécurité sont carrément cantonnés dans le camp pendant que le MNLA se fait la part belle et impose aux populations un couvre-feu entre 20 heures et 6 heures du matin