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Menace de partition du Mali: Attention à ne pas quitter Kidal!

Il existe une véritable menace de division du pays. Le projet qui a échoué en 20212 risque de se réaliser en 2022, c’est-à-dire dix ans seulement après. Si les mesures à entreprendre ne sont à la hauteur de la menace, le Mali se ‘’balkanisera’’ une fois de plus.

L’intervention française de janvier 2013, vient de montrer les mobiles cachés depuis une décennie. Apres la réunion des groupes armés rebelles et terroristes en Italie, la ministre française des armées a clairement affiché l’agenda réel de la France au Mali. Dans une publication sur son compte twitter, la ministre affirme que « …après la réunion en Italie avec la nouvelle terre de l’Azawad composée de la CMA, MNLA, AQMI, MUJAO et ANSARDINE nous avons décidé d’installer nos bases sur la terre de la république de l’Azawad. La France dit merci à ces regroupements dignes d’Afrique qui se sont détachés des maliens qui font la honte de l’Afrique. » Le message est clair et net. La France va aider militairement, diplomatiquement et politiquement les mouvements rebelles et les terroristes à diviser le Mali à tout prix. Ce message de ministre française des armées s’ il est avéré révèle trois choses à prendre nécessairement en compte.
La première, il faut savoir que la France fera tout pour concrétiser cette ambition nourrie depuis des décennies. Le premier acte qu’elle va tenter de poser est de provoquer une attaque contre les FAMAS qui sont actuellement à Kidal. L’on se souvient qu’avec les succès de l’armée vers le milieu du mois de janvier. Les membres du CSP se sont réunis et ont décidé que tous les éléments des groupes armés de quitter les postes de contrôles et péages jusqu’à nouvel ordre. L’espoir naquit car c’est le signe de la reconquête totale du territoire. Pour le malien lambda, cet acte était considéré comme une façon pour les groupes armés de montrer leur bonne volonté vis-à-vis du processus de paix et de réconciliation. Mais, finalement l’acte est une suggestion du diable qui prépare un autre tour de magie dans l’ombre des salons climatisés de Rome en Italie.
Avec ce nouveau regroupement officiel, les groupes armés vont tenter un acte de grande envergure pour chasser les militaires maliens de Kidal, bien sûr avec l’aide tactique et matérielle de la France. Si les Famas échouent, elles quitteront définitivement Kidal pour ne jamais y remettre les pieds. Le message de la France cette fois est clair et précis. Elle peut se résumer à cette phrase : « nous allons nous unir pour te battre et te chasser de Kidal et nous installerons nos bases pour mieux t’étouffer ».
La deuxième, il n’est plus l’ombre d’aucun doute que la France a toujours aidé les terroristes, les narco- trafiquants et les rebelles à créer l’instabilité et l’insécurité qui empêchaient de la mise en œuvre du processus de paix et réconciliation. En un mot la paix était bloquée et le Mali était dupée par la France et ses amis de la MINUSMA. Les autres pays européens ont été contraints par la France à le rejoindre dans une forme de coalition. Sinon aucun pays européen ne veut faire partie de la force Takuba car ils savent les combines de la France au Sahel. Maintenant que les voiles sont levées, la France ne sait plus que faire. Elle ne peut pas montrer aux yeux du monde qu’elle est venue au Mali pour le détruire, prendre ses richesses minières, tout ce que le Mali a comme ressources.
La dernière raison est que, la France voulait avoir toute seule la richesse du sahel et demeurer maitresse incontestable des lieux. Elle risque de cohabiter avec sa nouvelle et dangereuse ‘’coépouse’’, la Russie. Déjà loin de l’Afrique, en Europe, elle est en train de donner du fil à tordre aux autres pays qui se disent puissants, en particulier les Etats-Unis d’Amérique. Si la Russie croise le chemin de la petite France dans un affrontement militaire, la seule issue sera de la chasser hors du Mali.
La vengeance de la France contre le Mali vient de commencer, les autorités, en particulier les autorités militaires savent que la France vient de leur déclarer la guerre à Kidal. Quitte à elles d’en tirer toutes les conséquences pour la sauvegarde de l’unité et de l’intégrité du territoire si chers aux pères de l’indépendance.

La Rédaction

 

Source: Le point

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