L’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, non moins candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle passée était sur le plateau de la radio « Peace FM » où il s’est prononcé sur l’actualité dont la décision de réquisition des magistrats grévistes.
L’occasion était bonne pour l’avocat et ancien ministre, Mouhamed Ali Bathily, de se prononcer sur plusieurs sujets dont la décision de la réquisition des magistrats grévistes par le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga. Le président des Associations Pour le Mali (APM) ne lâche pas son combat contre les violations des lois maliennes. Il insiste que IBK est un président illégitime ; donc toutes ses décisions non nulles et sans effet, y compris le décret de nomination du Premier ministre. Interrogé sur la décision de réquisition des magistrats grévistes par le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga, le ministre Mohamed Ali Bathily a été on ne peut plus catégorique. En effet, comme il a toujours défendu, Bathily estime que depuis le 03 septembre dernier, à minuit, IBK n’est plus le président de la République du Mali. C’est un président de fait. Son décret de nomination du Premier ministre est illégal. Son gouvernement est un gouvernement de facto.
Me Mohamed Ali Bathily affirme être étonné de voir un Premier ministre nommé illégalement par un président dont la prestation de serment viole toutes les lois, prendre une décision de réquisitionner des grévistes. « Soumeylou Boubeye Maiga, sa nomination est même nulle à plus forte raison sa décision de réquisition des magistrats », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter qu’étant dans la violation des lois, ce gouvernement ne peut réquisitionner qui que ce soit. « Il faut que IBK et Soumeylou Boubeye Maiga sachent qu’ils sont en violation et ne peuvent prendre aucune décision de réquisition », laisse-t-il entendre.
En dehors de cela, Mohamed Ali Bathily a précisé que ladite décision a été prise sur la base de loi 1987 qui a été motivée avec l’avènement de la démocratie en 1992.
Boureima Guindo
Source: Le Pays