Suite à l’attaque du 23 mars, une mission du pôle judiciaire antiterroriste a été déployée à Ogossagou afin de recueillir des informations. Conduits par le procureur Boubacar Sidibé Samaké, les enquêteurs du pôle judiciaire auront pour mission de tenter de recueillir des témoignages ainsi que de faire parler les rescapés dans le but de mettre la main sur les véritables auteurs pour que justice soit faite.
À noter que la MUNISMA a déployé une équipe d’enquête pour les droits de l’homme le lendemain du massacre.
Le gouverneur annule la marche de la société civile
La marche de la société civile qui devait se tenir ce mardi 2 avril 2019 a été annulée sur décision du gouverneur du district. Comme cause de cette annulation, le gouverneur note « la recrudescence des actes de sabotage çà et là », « le manque d’esprit de patriotisme » partout au Mali et nommément dans le district de Bamako.
Macky Sall investi hier pour son second mandat
Dans le but de répondre à l’invitation du président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République malien, Ibrahim Boubacar Keita, accompagné de son épouse, s’est rendu à Dakar, lundi 1er avril 2019. Ils ont pris part à la cérémonie d’investiture de son homologue sénégalais réélu pour un nouveau mandat lors de la dernière élection présidentielle.
Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme à la rencontre des usagers
Dans le cadre du rendez-vous citoyen, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, et sa délégation se sont rendus le lundi 1er avril 2019 au bureau régional des Domaines et du cadastre de Ségou pour rencontrer les populations, et évoquer avec ces derniers les problèmes fonciers qu’ils rencontrent.
Les syndicalistes des professionnels de la presse de Guinée Conakry pour la libération de leur confrère
« Honte aux magistrats zélés et corrompus », «plus de journaliste en prison ; ne tuez pas la démocratie », « les ministres prédateurs démissionnez, libérez Lassana », « libérez Camara » « vive le respect de la loi n’002 portant sur la liberté d’expression ». Ceux-ci étaient les slogans des manifestants syndicalistes des professionnels de la presse de Guinée Conakry. Cette manifestation d’hier mardi 2 avril 2019 survient suite à une lettre adressée aux autorités du pays par les syndicalistes de la presse guinéenne en date du 28 mars 2019 pour la tenue d’une marche pacifique dans certains endroits de la ville du pays. L’objectif principal de la marche était de réclamer la libération du journaliste Camara qui se trouve privé de sa liberté de mouvance depuis quelque temps. Comme déjà planifié par les manifestants, cette marche du mardi qui était autorisée a ébauché au rondpoint du port autonome passant par le rondpoint qui se trouve en face de l’ambassade du Nigeria pour finir au ministère de la Justice.
Le FAD condamne la tentative d’assassinat de son secrétaire général
Dans la nuit du lundi 1 avril 2019, le secrétaire général du parti front africain pour le développement (FAD), M. Mohamed Dramane Traoré, a été victime d’une tentative d’assassinat lorsqu’il rentrait de son émission hebdomadaire qui se passe sur les ondes de la radio future média aux environs de 00H 30. À moto pour rejoindre sa famille, Mohamed a été arrêté par un véhicule noir et non immatriculé qui l’a violemment percuté en le laissant pour mort. Cet attentat, corrobore le communiqué à notre disposition, vise non seulement à intimider les forces contestataires du régime en place, mais montre clairement aussi que le Mali a basculé dans une violence politique. Pour le FAD, aucune intimidation ou menace, ni aucun attentat ne saurait lui dérouter de sa lutte politique jusqu’au départ du président Ibrahim Boubacar Keita et la restauration de la dignité du peuple malien. C’est pourquoi le parti appelle l’ensemble de ses forces démocratiques, patriotiques et progressistes à redoubler de vigilance et à s’opposer vigoureusement aux menaces qui pèsent sur la liberté d’expression au Mali.
Le président de l’AMDH appuie la relecture de la loi d’entente nationale
La loi d’entente nationale faisant l’objet de plusieurs discussions avait été renvoyée en décembre 2018 afin qu’elle soit relu par les députés. Cela, afin d’éviter de ne pas ouvrir la voie à l’impunité au Mali, expliquait le président de l’association malienne des Droits l’Homme, Maitre Mariko. Cette relecture devrait permettre d’ajouter des d’éléments prenant en compte la réparation des victimes de la crise de 2012, indique M. Mariko sur les ondes de la Mikado FM avant de préciser que cette loi est censée prendre en compte la situation des réfugiés. Les complices de rébellion doivent également être poursuivis, recommande-t-il.
Il estime que l’État doit jouer sa partition afin que les victimes de 2012 soient mises dans leurs droits. Il a tenu à inviter les juges maliens au respect du statut de Rome que le Mali a ratifié.
La Rédaction
Source: Mali Tribune