Plusieurs boutiques du grand marché de Bamako ont pris feu ce jeudi 21 juin dans la soirée. Il n’y a pas eu de mort, ni de blessé, mais les dégâts matériels sont importants, selon le bilan provisoire. L’origine de l’incendie reste encore inconnue. Sur place, les victimes sont entre déception et désolation.
Ce nouvel incendie a touché une dizaine de magasins partis en fumée. Aucune perte en vie humaine n’a été signalée, mais on estime à plusieurs millions de francs CFA les pertes matérielles. Selon les victimes, désemparées, le feu a consumé des marchandises. C’est la 3ème fois à l’intervalle de 2 ans que le feu ravage une partie du grand marché de Bamako. Les causes de ce drame restent encore inconnues. « Les agents de la protection civiles étaient là. Mais ils ont pris du temps pour éteindre le feu. Mes pertes sont estimées à plus de 16 millions de franc cFa, nous n’avons que la fumé» décrie ce commerçant en parle des dommages enregistrés. «Nous ne savons pas la cause de l’incendie. C’est fait mais nous n’étions pas là, on nous a appelé par téléphone», témoigne-t-il.
Le représentant du syndicat des commençants détaillants du Mali déplore ce « nouveau champ de ruines» qui s’ouvre au grand marché. Selon Koita El Hadji Dantouma, les commençants sont déjà confrontés aux problèmes de place et avec ce dégât, l’accès au marché est presque impossible.
«Nous demandons aux autorités de nous trouver des places. Les bâtiments administratifs autour du marché ont tous été vendus aux particuliers. C’est pourquoi il n y a pas d’accès. Et si un jour il y a le feu dans cette partie du marché, il ne sera pas maîtrisé», prévient le représentant du syndicat des commerçants détaillants. Avant de s’adresser aux commençants de « faire attentions aux branchements anarchiques. Car en cas d’incendie nous sommes les premiers perdants»
Face à ces incendies répétitifs, la question de réaménagement des marchés se pose. Pour le représentant du service social et économique, c’est le perpétuel problème du « reclassement des sinistrés qui est une nouvelle fois posé » en attendant la restauration du marché. «Il y a un problème de recasement des sinistrés. Plus le temps passe, plus les ressources s’émoussent et c’est ce qui dommage», explique le représentant du service social et économique, qui s’interroge sur le meilleur attelage pour que les gens aient des places pour qu’ils puissent avoir des ressources afin de pouvoir relancer l’économie».
En attendant que des solutions justes soient trouvées à tous ces problèmes, les victimes lancent un appel à l’aide. Après le sinistre qui vient de s’abattre sur eux, ils estiment que «c’est plusieurs années d’efforts et de sacrifice tombés à l’eau».
Studio tamani