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Mara doit se chercher

De nos jours, plus de 4 membres du gouvernement n’adressent plus la parole à Moussa Joseph Mara. L’actuel Premier ministre n’a qu’un seul allié, le ministre de la Justice. Les plus jeunes du gouvernement se méfient de lui, surtout de ses missions d’implantation de son parti à l’intérieur du pays.

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Moussa Joseph Mara doit alors se chercher, d’autant qu’il est au centre des actes de sabotage, sans compter que des ténors du RPM ont signé leur retour sur la scène politique, comme Nancouma Keïta, Boulkassoum Haïdara.

Eux ne vont pas s’attaquer à Mara comme le font les jeunes, mais ils vont le ronger peu à peu avec l’aval du président de la République. Quand Boulkassoum Haïdara reconnaît que le départ de Mara est en débats au sein du RPM, ça veut dire ce que ça veut dire ! Moussa Joseph Mara est actuellement en manque d’initiatives.

C’est pourquoi il attend toujours d’être invité pour présider les cérémonies des ministres. Ou il s’impose aux ministres comme lors de la clôture des vacances citoyennes à Nara, où tout le monde a constaté le froid «glacial» entre lui et son ministre de la Jeunesse.

Timoré,  gardien de la Ruche

Gérer la maison Adéma est fonction de disponibilité. Les cadres en inactivité élisent très souvent domicile à Bamako Coura où ils jouent le rôle de gardien. Après Marimathia, Iba N’Diaye ou encore Adama Sangaré, c’est Timoré Tioulenta qui est le gardien de la ruche, surtout qu’il est aujourd’hui désœuvré.

Ayant abandonné sa candidature de député au profit du RPM, il ne se fait plus rare au siège de l’Adéma. Il fait la navette entre le ministère dirigé par Empé et le siège de l’Adéma. Timoré, l’homme aux beaux discours, n’a plus rien à faire que de veiller au grain afin que les abeilles ne s’en prennent aux tisserands.

Aujourd’hui, il est plus présent au siège de l’Adéma que dans sa maison. Tiémoko Sangaré, 3ème vice-président devenu président de circonstance, le manque jamais à son nouveau poste de gardien de la Ruche. Quelquefois à l’Assemblée nationale, mais son nid actuel est le siège de l’Adéma, concurrençant du coup le gardien des lieux.

 

Les Fare et les farceurs

Depuis l’entre deux-tours de la présidentielle, certains militants Fare ont opté pour le camp IBK. C’est le début de la crise au sein des Fare. Mais le parti, resté fidèle à ses engagements, a continué son chemin. Son parcours a ensuite été auréolé par les élections législatives qui ont confirmé le résultat de la présidentielle. Le parti sans direction se met alors à la disposition du camp présidentiel. La bataille s’installe au sein du parti.

Le candidat, qui était loin de tout cela, a été obligé de sortir de son silence pour mettre de l’ordre. Il a fallu le premier congrès ordinaire, en mars dernier, pour sonner le glas du «désordre». Le Parti se retrouve, mais les dissidents continuent leur…

Maintenant que les choses sont claires, les Fare veulent prendre leur envol. Cependant, les farceurs n’ont pas dit leur dernier mot. Les farceurs, ce sont ces militants qui ont peur de s’assumer, d’appartenir à l’opposition ; des cadres qui vivent permanemment la peur au ventre, puisqu’ils sont Fare la nuit et autres choses le jour survenu.

Source: Le Reporter

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