La vague d’arrestations continue en Algérie. Face à la maltraitance dont sont victimes les Africains du Sud du Sahara, particulièrement les Maliens de la part des autorités Algériennes, le consortium CSDM-Fispa-AME expriment leur vive préoccupation.
Ils l’ont fait savoir le samedi à la Maison de la presse au cours d’une conférence de presse animée par le président du Conseil supérieur de la diaspora, Mohamed Cherif Haidara. Il était entouré pour la circonstance du porte-parole du consortium Bocary Dicko et du président de l’Association malienne des expulsées.
Selon le conférencier, c’est un phénomène très courant et pour lequel les autorités maliennes avaient pris l’engagement de prendre les dispositions nécessaires avec leurs homologues de l’Algerie afin de mettre fin à de tels agissements. A l’en croire, malgré cet appel, les Maliens continuent de vivre le calvaire en violation des engagements et conventions internationaux.
En actualisant les informations, le conférencier affirme que la situation évolue, mais pas le bon sens. A ses dires, les vagues d’arrestations et les refoulements en masse continuent de se produire.
Pour le président du CSDM, son organisation redoute une détérioration de la situation au regard de la réaction tardive des services humanitaires internationaux. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour appeler instamment les gouvernements africains à prendre toutes les mesures urgentes en s’impliquant activement pour bannir ces pratiques qu’il qualifie de racistes et xénophes.
De même qu’à l’endroit de l’Algerie, le consortium interpelle au respect des conventions internationales et des droits de l’homme.
Par ailleurs, ils ont exhorté le gouvernement malien à prendre les mesures urgentes pour un retour rapide des Maliens concernés dans les meilleures conditions.
Rappelons que depuis quelques jours, les immigrés africains subissent une résurgence de maltraitance en Algérie. Des centaines de personnes dont des femmes et des enfants sont régulièrement persécutés et jetés dans la zone frontalière de Tamanrasset.
La rédaction