La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion), qui a boycotté l’ouverture de la Conférence d’entente nationale, s’est engagée à prendre part à cette rencontre dès ce mardi, a appris un correspondant de Xinhua de source officielle.
Cet engagement a été pris après que la CMA a constaté que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait pris en compte les préoccupations de la CMA dans son discours d’ouverture de la Conférence lundi.
La décision a été annoncée à l’issue d’une séance de travail entre les médiateurs internationaux, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et le haut représentant du président malien pour la mise en œuvre de l’Accord de paix, Mahamadou Diagouraga, selon un communiqué officiel de ce dernier.
A l’ouverture de la rencontre, qui devrait regrouper quelque 300 participants, le président malien a déclaré que la Conférence d’entente nationale était comme « un train qui démarre ». « Ceux qui n’ont pas participé peuvent le prendre à une autre gare, le terminus étant l’entente au Mali. »
L’ouverture des travaux de la Conférence à Bamako s’est déroulée en présence d’une partie des groupes armés signataires de l’Accord de paix.
D’après le président de la Commission préparatoire, un changement a été introduit dans le mandat de la Conférence. Celle-ci élaborera les éléments constitutifs et les recommandations pour la Charte pour la paix, « dont l’approbation fera l’objet d’un autre cadre » dont les modalités et le programme seront définis par le chef de l’Etat.